Introduction

La Tunisie grâce à sa situation géographique, constitue pour les jeunes tunisiens aussi bien que pour des candidats subsahariens, un pont de passage vers l’Europe. Mais, malgré les mesures administratives et les réglementations très sévères adoptées par l’Etat tunisien dans le but de lutter contre l’émigration clandestine, les flux migratoires n’ont pas cessé de croître et de se développer.

Par la suite je vais m’intéresser à l’étude des migrations tunisiennes en se basant essentiellement sur une enquête empirique…

Problématique Dans un cadre de dégradation sociale dû à un environnement économique rude et d'une noirceur sans fin, le nombre de laissés pour compte dans les sociétés des pays du tiers monde augmente de jour en jour.
Une jeunesse oubliée en attente d'un avenir radieux qui ne viendra jamais. Une attente pesante, qui pousse ceux qui ont passés des années dossés contre un mur à se mettre à la recherche de leurs rêves loin. Mais pour arriver loin, il faut sauter cette barrière : LA MER!
Et c'est de là que les voyages Clandestins sont nés.
Les jeunes des villes côtières sont généralement les plus adeptes de ce genre d'immigration. Proche de l'eau depuis tout petit, ce n'est pas cette belle mer qu'il a côtoyait pendant des années et qui lui a fait oublier plein de peine et de chagrin qui lui fera peur.
La ville de Hammam-Lif, emblème de la banlieue sud de Tunis était avant très connue pour sa belle plage et son ambiance festive.
Une plage délaissé et délabrer par la pollution que les touristes ont léguaient à ceux qui portent le rêve de traverser la mer, et qui l'appelle maintenant L'Aéroport de Hammam-Lif ou Le pont des rêves.
Hiver comme Eté, la mer est dure, et ceux qui la connaissent très bien vous direz qu'elle est certainement belle mais qu'elle n'a pas de cœur et qu'il ne faut surtout pas l'affronter quand elle est fâchée. Les voyageurs clandestin sont généralement des jeunes entre 17 et 30 ans qui n'arrivent