Métacognition et réussite des élèves
Métacognition et réussite des élèves
Par Nicole Delvolvé
Suffit-il de mettre les élèves en activités en classe pour qu’ils s’approprient les savoirs, savoirs faire sur lesquels est construite la séance qui leur est proposée ? L’analyse ergonomique des situations d’apprentissage scolaire amène à être très réservé dans la réponse. En effet, quels que soient les modalités pédagogiques, les supports didactiques prévus, un constat s’impose : les enseignants n’arrivent pas toujours à atteindre les objectifs visés.
Eviter qu’il y ait autant d’élèves en difficultés d’apprentissage, d’élèves en décrochage scolaire voire en refus scolaire, d’élèves en souffrance, d’élèves en danger, c’est bien l’ambition de tous ceux qui œuvrent dans ce monde complexe de l’Éducation.
Que faire devant cette réalité ? Les enseignants tentent de les aider à retrouver le chemin des apprentissages scolaires afin qu’ils apprennent les savoirs scolaires que l’Ecole s’engage à leur donner et définissent sur cette base la plupart des activités qu’ils leur proposent. Oui mais comment ? Quel est le maillon manquant ? Quel est l’objet qui bloque l’efficacité des activités proposées aux élèves ?
Les objectifs de cette réflexion sont :
1. de participer à l’évolution des représentations des enseignants, des parents et des responsables de l’institution sur les compétences que l’élève doit construire pour faire avec efficacité son parcours scolaire,
2. de repenser donc les activités en classe,
3. avec l’ambition que tous les élèves arrivent à apprendre.
Pour avancer ensemble sur ce chemin, il semble fondamental que les activités pour la classe soient déterminées par des objectifs qui seraient de permettre à l’élève de construire des outils mentaux pour apprendre. L’apprenti a besoin de ses outils pour avancer, l’élève aussi.
En bref, la réponse à la question des activités pour la classe - quel que soit le niveau scolaire des élèves, quel que soit les savoirs à