Organisation
Organisation du travail et croissance
Ouverture
– En privant les ouvriers d’initiatives et en leur imposant un rythme de travail élevé, le taylorisme et le fordisme ont permis d’augmenter la productivité du travail. – Le travail routinier ne garantit pas la qualité des biens et, surtout, des services fournis. Pour améliorer cette qualité et innover, il faut que les salariés prennent des initiatives. Cela permet de travailler plus vite. On retrouve l’objectif final du taylorisme mais par d’autres moyens.
Faire le point (doc. 1 à 4)
1. La concurrence oblige les entreprises à baisser leurs coûts et donc a augmenter leur productivité du travail. Pour ce faire, elles ont longtemps approfondi la division technique du travail qui est la répartition des activités au sein de l’entreprise, à ne pas confondre avec la division sociale du travail qui conduit à la spécialisation de chaque entreprise dans une activité spécifique. En réduisant le travail à des opérations simples, la division technique du travail permet à l’entreprise de se mécaniser et de réduire ses coûts salariaux 2. L’objectif ultime de l’entreprise est d’augmenter sa rentabilité. Pour cela, elle cherche à diminuer ses coûts salariaux unitaires. Cela passe par un accroissement de la productivité du travail. La division du travail est un des trois processus qui y mène avec l’investissement et l’implication des salariés dans le travail.
1. Organisation du travail et productivité
A. La division du travail dans l’entreprise
Doc. 1 exercice
Gains de productivité et rentabilité
1. La VA est de 14 millions d’euros (20 – 6). La productivité par tête est de 70 000 euros par salariés (14 millions d’euros / 200 salariés). Le coût salarial par chemise est de 6 euros par chemise (6 millions d’euros / 1 million de chemises). 2. La VA est de 15,4 millions d’euros (22 – 6,6). La productivité par tête est de 77 000 € par salarié (15,4 / 200). Le coût salarial par chemise est de 5,45 € (6 000 000 €