André Comte-Sponville

éternel, tandis que l'éthique s'attache aux valeurs et se détermine de manière relative dans le temps et dans l'espace, en fonction de la communauté humaine à laquelle elle s'intéresse. Dans « Le capitalisme est-il moral ?», le philosophe André Comte-Sponville distingue l'ordre moral de l'ordre éthique : pour lui, la morale est ce que l'on fait par devoir en mettant en œuvre la volonté et l'éthique est tout ce que l'on fait par amour en mettant en œuvre les sentiments. Or, il semble difficile d’imaginer

calcul n’est ici à l’œuvre. Vous passez, sous le coup de l’émotion, d’un état à un autre… Dans son livre Le capitalisme est-il moral2 ?, André Comte-Sponville a proposé une typologie très utile, inspirée de la théorie des trois pouvoirs de Pascal. Ce dernier distinguait la chair, la raison et le cœur (« qui a ses raisons que la raison ne connaît pas »…). Comte-Sponville propose pour sa part quatre catégories : l’économie, la politique, la morale et l’amour. Chacune a sa logique propre. Une mère qui s’occuperait

la puissance est première. C’est l’anorexique qui manque de quelque chose, non celui qui mange de bon appétit. C’est le mélancolique qui manque de quelque chose, non celui qui aime la vie et qui la croque, comme on dit, à pleines dents. » (A. Comte-Sponville, Petit Traité des grandes vertus, éd. P.U.F. page 326). Dans cet extrait, l’auteur présente clairement la définition spinoziste du désir. Le désir n’est pas pour Spinoza une affection triste, c’est-à-dire une souffrance liée à un sentiment douloureux

terre pour nous empêcher de mourir mais pour vivre. | | L’Homme est seul responsable de ses actes. | «  Il n’y a pas d’amour heureux ». | | L’Homme est seul créateur de sens et le sens ne vient que de sa liberté. Il en est responsable. | COMTE-SPONVILLE : Primat de désir, primauté de la raison. | Synthèse de la fiche d’ouvrage : Opposition se pose entre les entrepreneurs qui manquent de recul pour éclairer les questions d'ordres éthiques et les philosophes qui tombent dans l'abstraction

une certaine santé. Mais comme le dit Kant, celui qui a une trop grande fortune y prend trop de peine, celui qui a une trop bonne santé se la ruine... Malgré tout le bonheur existe et celui qui a connu le malheur le sait bien comme le dit André Comte-Sponville, le bonheur est « un état subjectif, bien sûr, relatif évidemment, dont on peut pour cela contester jusqu'à l'existence. Mais qui a connu le malheur n'a plus de ces naïvetés, et sait, au moins par différence, que le bonheur aussi existe »

ALQUIE, Encyclopédie Universalis, C19 p. 590 7 Jean-Pierre CHANGEUX, L’homme artificiel, Odile Jacob, 2007. Ou Jean-Pierre DICKES, Godeleine LAFARGUE, L’homme artificiel : essai sur le moralement correct, Edition de Paris, 2006. André COMTE-SPONVILLE dit qu’il y a des choses qui se votent et d’autres qui ne se votent pas. Le réel est donc ce qui est irréversible. L’économique ne se vote pas, seul le social se vote. Ainsi, la réalité est ce qui coûte quand on s'y oppose. Le coût est le prix

Le stoïcisme Quelques noms : Zénon (Grèce : 334-264), Sénèque (Rome : 8 Avant J-C, 65 Après J-C), Epictète (Rome 50-130), Marc-Aurèle (Rome, 121-180), André Comte-Sponville (France). a) Une physique panthéiste : • L'observation de la nature montre que tout est ordonné selon une logique, une raison universelle qui organise toute chose. Cette raison organisatrice qui anime et constitue toute chose peut être considérée comme l'Esprit de la Nature, la Raison du monde, ou encore Dieu qui

ici une métaphore, montrant que l'égide sert de protection. L'humanité se sert de la science comme justificatif, comme bouclier protégeant des lois et des règles, pour expliquer son manque de moral et de conscience. Nous pouvons ici cité André Comte – Sponville, philosophe français du XX° siècle. « La science – toute science – est sans conscience ni limites. » Les phases se répètent : conquêtes, victoires. L’emphase d’un air de trompette et des requêtes contradictoires. L'emphase signifie ici

D’ailleurs, les médecins disent bien qu’avec la disparition de la souffrance disparaît aussi, souvent, la demande de mourir (et donc le problème de l’euthanasie active). "Mais il n’y a pas que la souffrance physique", rappelle le philosophe André Comte-Sponville, "il y a le handicap insurmontable, la dépendance, la déchéance, la perte progressive de ses capacités intellectuelles, l’immobilité obligée, l’asphyxie, l’isolement, le refus d’être à la charge de ses enfants ou de la société, l’ennui, l’angoisse

tant au niveau académique que pratique. Dans le premier cas, cela s’est traduit par la montée en puissance de disciplines telles que l’éthique des affaires (ou business ethics ; Anquetil, 2008) et le retour en force de la philosophie morale (Comte-sponville, 2000). Au niveau des entreprises, cela a revêtu des formes multiples: le très fort engouement pour la formalisation de chartes d’éthique (Mercier, 2003) portant à la fois sur les rapports internes et avec les parties prenantes comme les fournisseurs