Benoît de Nursie

milieu des problèmes administratif et politique, c’est un repère. En l’an 1000, on craignait le changement de millénaire. L’Église occupe d’autant plus d’importance que la notion « d’état » a disparu, au profit de celle de « monachisme ». St Benoît de Nursie (v. 480-v. 547) en énonce les règles notamment la règle de vie bénédictine. Sur l’initiative de Guillaume d’Aquitaine, on fonde l’ordre de Cluny en 909 (dans le comté de Mâcon), qui marque l’histoire du Moyen-âge. Il est géré par un abbé qui

bénédictins. Mais l'influence n'est pas stabilisée. Cette reconquête chrétienne en territoires barbares, s'accompagne également d'un monachisme dense, avec la reconstruction d'édifices religieux comme la fondation du monastère du Mont-Cassin par Benoît de Nursie en 5275 et la nomination d'évêques qui s'opère par consentement ou élection directe par le roi. L'évêque devient un chef spirituel et dispose également d'un droit d'administration, ce sont eux les principaux bâptisseurs d'édifices religieux.

consacrée dans la solitude. Les difficultés de cet idéal ont conduit les grands fondateurs (tels saint Benoît) à préconiser une vie en communauté. Par conséquent est moine tout membre d'un ordre religieux plus ou moins communautaire dans un établissement soumis à la clôture. Le moine prête 3 voeux solennels : pauvreté, chasteté et obéissance. Dès le VIIIe, on a le développement de règles ; celle de saint Benoît s'impose. Monastère : Bâtiment habité par les moines ou moniales. Conçus théoriquement pour être

définit une cohérence entre parole et Actes, entre valeurs professées et valeurs incarnées. L'exemplarité se joue à plusieurs niveaux : celle des dirigeants, des institutions et de chaque salarié. L'exemplarité des dirigeants est essentielle. Déjà Benoît de Nursie[2] pensait que le responsable a enseigné plus par ses actes que par ses paroles. L'exemplarité est souvent l'ascèse des dirigeants à la fois parce qu'ils ont plus de marge que la plupart des salariés, mais aussi parce que leurs actions sont plus

Il reçut la tonsure en 1482, puis connut une série de promotions dues au pouvoir et à la richesse de ses parents. En 1483, il fut nommé protonotaire apostolique par Innocent VIII. Il reçut en 1486 la célèbre abbaye du Mont-Cassin, fondée par Benoît de Nursie, en commende. En 1489, alors qu'il n'avait que 13 ans, il reçut le chapeau de cardinal au titre de Santa Maria in Domnica des mains d'Innocent VIII. Il dut néanmoins s'abstenir de porter les insignes de sa dignité jusqu'en 1492. Cette année-là

ou ermite, reclus et cénobite (κοινός βίος : vie en commun). Hiérarchie : abbé (père) ou abbesse, cellerier, moines ou moniales, frères convers. 348, Pacôme de Tabennensis : cénobitisme 356, Antoine d'Égypte : érémitisme 547, Benoît de Nursie : règle monastique 821, Benoît d'Aniane : réforme bénédictine 909, fondation de Cluny : réforme clunisienne (Ecclesia Cluniacensis) 1153, Bernard de Clairvaux : réforme cistercienne 1210, fondation de l'Ordre des frères mineurs par François d'Assise 1215, fondation

ne considère la cité des hommes que dans son ordination à la cité de Dieu. [33] La tradition spirituelle chrétienne se forme et se transmet dans les multiples monastères que l'on voit fleurir depuis que Benoît de Nursie a fondé une abbaye au Mont-Cassin et a rédigé la Règle de saint Benoît qui servira plus ou moins de modèle tant aux moines d'Occident qu'à ceux d'Orient. La vitalité intellectuelle exprimée dans les monastères se traduit aussi par l'impact que certains religieux auront sur leur

monastères, foyer de culture et de religion et constituent de grandes bibliothèques. Les ouvrages sont recopiés sur des parchemins, permettant aux grandes oeuvres grecques et romaines de nous parvenir. Au début, les règles strictes des monastères, de Benoît de Nursie (480-547), sont appliquées: prières, lectures et écriture. Mais au fur et à mesure que les monastères se mettent à jouer un rôle politique et économique, ils se détournent de ces règles. Ces excès entraînent la création de nouveaux ordres dont

coiffe la tiare, Octavien, fils du prince Albéric, qui ne pense qu’à ses amours, les festins et les parties de chasse (Jean XII). Les choses s’améliorent (Gerbert d’Aurillac : Sylvestre II, remarquable pape de l’an mil) avant de sombrer à nouveau avec Benoît IX (10331048), digne héritier de Jean XII, mais les Romains ne l’acceptent pas et élisent Sylvestre III, tandis qu’un troisième pape, Grégoire VI s’installe au Latran, suivi de peu par un certain Clément II puis Damase II : la situation devient intenable

Lombards. |Judas Maccabée: Israël sous| |IXe siècle: l’âge carolingien. Grâce à l’action de Charlemagne, l’étude des lettres est remise au goût du |les Grecs | |jour. Dans les monastères unifiés par l’adoption de la Règle de saint Benoît, les moines recopient les |Marie: la servante du | |classiques latins, et les transmettent ainsi à la postérité. |Seigneur | |Xe siècle: le renouveau monastique. Dans cette