Distanciation Du Comique Et Du Tragique

moderne. Se distinguant du théâtre, où les personnages jouent et parlent directement sur la scène, ces récits sont contés par un narrateur. Ils s’’ouvrent volontiers à la vie quotidienne, aux personnages de conditions modeste, alors que le théâtre tragique convoque des personnages comme des rois, des rennes ou encore des Dieux pour embrasser les grandes questions métaphysiques et politiques. Ainsi les personnages qu’on y croise, même s’ils peuvent connaître des aventures extraordinaires, sont avant

L’illusion comique, Pierre Corneille Mise en scène Frédéric Fisbach En amont du spectacle Enjeux littéraires En montant l’Illusion comique de Corneille, le metteur en scène Frédéric Fisbach manifeste non seulement le désir de faire un geste implicitement politique- proposer en contrepoint au statut problématique des intermittents du spectacle un éloge du théâtre- mais aussi d’une façon plus générale, celui d’ exhumer la réjouissante modernité de ce

faisait semblant. Leur simple présence détruisait la fiction, l'imaginaire. Pour lui, il s'agissait de trouver un juste milieu entre cohésion scénique sans déshumaniser le comédien. Pour ce faire, il fallait faire un théâtre de violence : violemment comique, violemment dramatique. Eviter le psychologique ou plutôt lui donner une dimension métaphysique. Le théâtre est dans l'exagération extrême des sentiments, exagération qui disloque la plate réalité quotidienne. Dislocation du langage aussi : pour théâtraliser

théâtre). Ce paradoxe (bien baroque lui-même) n'est qu'apparent car le jeu entre les deux techniques permet de déréaliser le réel, supposé lui-même illusoire au lieu de l'interroger en tant que tel. Des titres comme La Vie est un songe, L'Illusion comique, ou des citations comme "la vie est une histoire contée par un idiot, pleine de bruit et de fureur et qui ne signifie rien" confirment que c'était là une des visées de ce théâtre. C'est ce contre quoi Brecht s'insurge : plus encore que de ne pas analyser

de Molière, permet de démasquer Trissotin, rendant ainsi possible le mariage de Clitandre et d'Henriette. Le dénouement : Marque la fin de l'intrigue, la résolution du conflit. Il varie en fonction du genre de la pièce : dénouement comique (heureux), tragique. Exemples : Le dénouement du Tartuffe (1664) de Molière, qui repose sur l'intervention d'un personnage extérieur à l'action - le roi - a souvent été jugé comme une faiblesse de la pièce. C'est en effet le roi qui révèle que Tartuffe

du pamphlet « Traité sur la Tolérance » écrit par Voltaire au 18ème siècle. de la fable de La Fontaine « Le Loup et l'agneau » de la pièce tragique « Iphigénie » écrite en vers par Racine au 17ème siècle du roman contemporain « L'étranger » écrit par Albert Camus de la pièce comique « Le Tartuffe » de Molière Le passage soumis à notre étude s'intitule « Le supplice de Jean Calas » / « Une dangereuse invention », « Le meurtre de l'Arabe »

D’ÉTUDE : LE THEATRE NOTIONS ET REPÈRES CULTURELS Les procédés du comique : * Le comique de situation repose sur des quiproquos , des rencontres inopinées et des coups de théâtre. * Le comique de geste se retrouve dans les coups de bâton , les poursuites , les pantomimes ( imitations par gestes , sans paroles ) * Le comique de mots joue sur les calembours , les sonorités , les niveaux de langue * Le comique de caractère fit rire des ridicule d’un personnage Les formes de

Alceste déclare à Célimène qu’il l’aime de manière peu claire, confuse, peu enflammée. Attente d’un évènement humiliation de C. or déclaration d’amour. * lucidité d’A. Illustrée par divers éléments (5) Vocabulaire péjoratif amour, procédé de distanciation, vocabulaire lâcheté, métaphore filée de la chaîne, vocabulaire culpabilité * discours argumentatif de Célimène : peu de ponctuation exclamative à part questions montre calme de C. invoque arguments bienséance, s’appuie sur sa pudeur.  Parallélisme

Racine (Ac Créteil) http://www.ac-creteil.fr/lettres/pedagogie/lycee/britannicus.htm Séquence proposée sur le site de l'académie de Créteil. Objectifs : croisement axes/rubriques. Etude : - d'un genre : le théâtre - d'un registre : le tragique - du théâtre à l'époque classique - des effets sur le destinataire Compétences visées : - Savoir reconnaître un genre et toutes ses composantes : le théâtre comme texte et comme spectacle. - Distinguer genre et registre. - Approche de

exemple peu de choses en commun sinon la facilité avec laquelle les critiques les ont rapprochés. THÉÂTRE DE BOULEVARD - Théâtre présentant des pièces d'un comique assez populaire et commercial. Le théâtre de boulevard est avant tout un théâtre de divertissement. Il se développe essentiellement au XIXème siècle et joue d'un certain comique stéréotypé où les quiproquos et les mésaventures des maris trompés ont la part belle. Si l'essentiel de la production est de nature commerciale et d'assez médiocre