Désirer Librement

Sommes-nous condamnés à toujours désirer en vain ? Pourquoi problématiser le désir ? Les philosophes, depuis les origines de la philosophie, se sont demandé quelle place faire aux désirs. Les réponses sont très variées. Dans le Phédon, Platon expose l'idée d'une vie ascétique où l'homme doit lutter contre les turbulences de son corps ; les Cyrénaïques, au contraire, font de la satisfaction de tous les désirs le bien suprême. Toutes ces réflexions ont conduit à de nombreuses distinctions, comme

d’information durable dans le conscient Entre chaque système Freud situe des censures qui inhibent et contrôlent le passage de l’un à l’autre. La Censure : Frontière entre les différents territoires  empêche énergie et les représentations de circuler librement Particulièrement sévèrement entre Inconscient et préconscient  ne laisse pas passer les éléments Inconscients inacceptables à la conscient qu’après les avoir transformés/déguisés, sinon elle les refoule. Avec moins de rigueur entre préconscient

vrais plaisirs et de faux plaisirs et donc à apprendre à maitriser ses propres désirs. C’est une théorie défendu par un philosophe : Epicure. Le désir de richesse selon Epicure, un exemple typique de désirs vains car on ne parvient jamais à le satisfaire entièrement : c’est un désir qui n’a pas de limites, qui n’en fini donc jamais. A l’origine de ce désir il y a un préjugé à savoir l’idée que le bonheur est matériel et qu’il suffit donc d’avoir beaucoup d’argent pour être heureux or selon Epicure

| |Entrée en matière : (un paradoxe)|Le travail est une transformation intelligente de la nature en vue de la satisfaction des besoins | |le désir habituel de ne pas |humains auxquels la nature ne pourvoit pas spontanément. Ainsi envisagé, il se présent comme une | |travailler et la nécessité du |contrainte insupportable qui pousse l’homme à lui préférer le repos total. Et pourtant

à "servus" (esclave). Un homme libre, dans l'antiquité gréco-romaine est un homme qui n'est pas soumis à un autre, mais seulement aux Lois de la Cité. L'expression "faire ce que l'on veut" renvoie à la notion de volonté, mais aussi à la notion de désir, ce qui n'est pas la même chose ; comme le dit saint Augustin, "je fais le mal que je ne voudrais pas faire et je ne fais pas le bien que je voudrais faire." (Les Confessions) Mise en évidence d'un paradoxe : si, comme le pensaient les citoyens grecs

cours sur la passion en insistant , au début sur le rapport au désir. Sommes-nous responsables de nos désirs? Dans une première partie, vous pourriez donner les raisons pour lesquelles il semble que nous soyons responsables de nos désirs. Pour cela utiliser largement Descartes II règle de morale provisoire dans Le Discours de la méthode et le n°104 Vaut-il mieux changer ses désirs que l'ordre du monde? Effectivement si le désir n'est qu'un mouvement de la volonté nous sommes responsables de

1] Définitions - Le désir est la tension vers un objet que l'on se représente comme source possible de satisfaction ou de plaisir. Comme objet, c'est ce à quoi nous aspirons, comme acte c'est cette aspiration même. Le désir a donc souvent été considéré par la philosophie classique comme un problème, sans doute parce que sa nature est contradictoire ou, en tout cas, ambiguë. Quant à ce qui est nécessaire, c'est ce qui ne peut être autrement qu'il est : c'est donc quelque chose d'inéluctable, d'inévitable

qui ne font pas des autres leurs proies et que de violentes passions n'agitent pas, se manifeste un remarquable désir de compagnie, qui les associe les unes les autres. Ce désir est encore plus manifeste chez l'homme: celui-ci est la créature de l'univers qui a le désir le plus ardent d'une société, et il y est adapté par les avantages les plus nombreux. Nous ne pouvons former aucun désir qui ne se réfère pas à la société. La parfaite solitude est peut-être la plus grande punition que nous puissions

Nos desirs font-ils partis des choses dont nous sommes responsables ? Pour définir si l'homme est responsable de ses désirs, nous allons d'abord donner la définition du désir. Selon Spinoza « le désir est l'essence de l'homme », « l'appétit avec conscience de lui-même ». Plus simplement le désir est le fait de vouloir posséder quelque chose en vue d'en tirer du plaisir, cette chose peut être matérielle ou non. Mais dans ce sujet de dissertation on nous parle également de responsabilité, le terme

choix de ces principes. Elle suppose la conscience et la liberté. | |Si je veux quelque chose c’est que j’en décide librement, rien (c’est-à-dire : ni les passions, ni l’inconscient, ni l’ignorance ne peut en être l’origine) | |ni personne ne m’y a poussé. La question de savoir si on peut vouloir le mal signifie donc : peut-on faire le mal en connaissance de cause, librement, en | |sachant que ce que l’on fait est mal ? Ou bien ne fait-on le mal que par aveuglement, à cause des passions,