Désirer Librement

Introduction Comment savoir que l’on fait ce que l’on veut ? Désirer quelque chose puis l’atteindre semble témoigner de notre liberté . Or n’avons-nous pas déjà succombé à un désir que nous avons regretté par la suite ? N’est-ce pas la preuve que contrairement à ce que l’on croyait, nous ne faisons pas toujours ce que nous voulons ? Diverses situations illustrent les déterminismes, © H A T I E R mêmes inconscients, auxquels sont soumis les hommes. L’illusion du libre arbitre résulte

on l’entend, au moment ou on l’entend, vivre selon son propre désir, singulier, versatile, fugitif.. C’est là qu’apparait immédiatement le sentiment de la liberté, dans le fait de choisir de faire ce que l’on désire, quand on le désire ; et d’interrompre ses activités quand le jeu n’amuse plus, ou quand le désir se fait paresseux. Et puis recommencer, puisque le désir peut nous conduire à recommencer. En effet par définition, le désir est singulier, il est particulier, il témoigne de l’individualité

de l’amour, ou du déterminisme passionnel ( un des 1er obstacles à la liberté)– ainsi, l’être aimé veut nécessairement posséder son amant - , ou l’amant désire-t-il la liberté de l’être aimé ? Dans cet extrait tiré de l’ouvrage « l’être et le néant » (1943), Jean-Paul Sartre nous présente le paradoxe qui s’opère à l’intérieur de l’amant qui désire à la fois posséder l’amant, sans lui enlever sa liberté.

qui est la résultante de tous ces facteurs . Imaginons que cette pierre prennent conscience d'elle-même, elle s'imaginera se mouvoir librement. L'homme est la pierre alors qu'il s'imagine mouvoir librement alors qu'il est déterminé par des causes extérieure ou intérieurs. L a liberté n'existe pas parce qu'il y a conscience, il s'imagine appéter le sein librement, le nouveau-nef. -déterminer biologique, social, psychologique; -Biologique: Sommes nous génétiquement programmées? Recherche d'un

................................................................................................ 1 2. L'esclavage comme contrainte....................................................................................... 2 3. La contrainte, c'est le désir de ce qui nous est étranger. ................................................. 2 II. Sommes-nous libres d’être libres ? ................................................................................ 3 1. La liberté est naturelle. ...............

vague inquiétude / Qui fait que l'homme craint son désir accompli » écrit Victor Hugo dans son poème Les Feuilles d’automne. Doit-on se méfier de l’accomplissement de tous nos désirs, au point ne pas en faire une quête qui organiserait notre vie ? Et qu’est-ce donc qu’une « bonne règle de vie » ? Ce corrigé ne contient que des pistes de réflexion sur le sujet étudié. Selon CALLICLES, "celui qui veut vivre droitement sa vie" doit "donner à chaque désir qui pourra lui venir la plénitude des satisfactions"

LE DESIR – AUTRUI Le désir est traditionnellement définit comme un état de manque, comme si l'existence humaine ne pouvait pas se suffire de ce qu'elle est ou de ce qu'elle a. Ce manque caractérise t-il une carence d'objet ou une carence d'être ? Le besoin est une nécessité vitale. Si nous ne l'avons pas, nous sommes frustré. Il y a une distinction entre nécessité et superflu. La nécessité est une condition vitale de qqch pour qu'il existe, le besoin est nécessaire. Le superflu est ce qui existe

REY Kévin E1 VOLONTE | I ) Première étape : procédé étymologique En latin, voluntas vient du verbe volo (vouloir), il désigne donc la faculté de vouloir, il peut être apparenté à volontarius qui est le fait d'agir librement, volontairement. La volonté désigne donc le caractère propre aux hommes capables d'identifier ce qu'ils veulent, les objectifs qu'ils veulent atteindre, tout ceci dans un contexte de choix, de liberté de choisir. « La vie de l'homme dépend de sa volonté

qu’elle sent en elle le désir, la volonté d’avancer et en même temps qu’elle avance. Elle est déterminée à la fois à avancer et à vouloir avancer. Elle va forcément croire qu’elle est la seule cause de son mouvement, et qu’elle avance uniquement parce qu’elle le veut. La vraie cause du mouvement (la main qui l’a lancée) est maintenant loin derrière elle, cachée à sa vue. De même, lorsque l’homme est déterminé à faire quelque chose, il est en même temps déterminé à désirer le faire et pense être libre

impensable, ce serait une sorte de monstre : un miracle (quelque chose qui arrive sans cause, de lui-même), une suspension des lois ordinaires de la nature. Et justement Spinoza soutient que l’homme ne fait pas exception dans la nature. Il croit agir librement, mais c’est simplement parce qu’il est inconscient des causes qui le déterminent. L’homme ne fait pas exception au déterminisme naturel, il n’est pas « un empire dans un empire ». Il obéit aux mêmes lois que le reste de l’univers, même s’il n’en