Fief

vassalité comme un contrat évolutif (I), puis, dans un second temps, du fief de leur multiplication à l’hérédité (II) I – La notion de vassalité : un contrat évolutif A – La vassalité : un engagement juridique B – La vassalité : une fidélité non sans limites II – Le fief : de la multiplication à l’hérédité A – La multiplication des fiefs de par le morcellement du territoire B – De la concession à l’hérédité du fief

à son abolition par les révolutionnaires. I – Les deux principales formes de la propriété simultanée. A partir du IXème siècle, deux formes de concessions de terre à finalités différentes s’imposent. Il s’agit du fief (A) et de la censive (B). A – Le fief Le fief est une tenure noble. C’est un don de terre fait par un puissant à celui dont il veut récompenser les services. La subordination comporte ainsi deux éléments : - Un lien personnel, la vassalité. Il y a vassalité lorsque

à la cours lorsque le seigneur le convoque. C’est ainsi qu’il mérite son fief, c'est-à-dire un bout de terre concédé a celui-ci à la charge de la foi et de l’hommage rendu a son seigneur. Mais le fief peut également être un bénéfice, qui conduirait a des obligations en réciprocité de la part du seigneur. Le seigneur a l’obligation de fournir un fief a son vassal en contre partie du respect de obligations du vassal. Ce fief permettra à son vassal afin que celui-ci puisse se nourrir et assurer un certain

dépendants. Félonie : trahison ou insulte conçue comme une rupture de l’hommage vassalique Foire : Marché ayant lieu à date fixe, généralement pour une durée de plus d’une semaine. Fief : dotation, généralement en terres, concédée par un seigneur à son vassal en échange de la fidélité et du service. Le fief est généralement héréditaire et inaliénable. For : Privilège des clercs consistant à n’être justiciable que devant les tribunaux ecclésiastiques. Formariage : redevance compensatoire

vassaliques. On dit que c’est une société féodale. Les seigneurs les plus puissants (ducs, comtes…) exigeaient un serment de fidélité : l’hommage des petits seigneurs qui devenaient ainsi leurs vassaux. En échange de leur obéissance, ils recevaient un fief = une terre ou le commandement d’une forteresse. Et les seigneurs protégeaient leurs vassaux. Le roi n’était vassal de personne, il était le suzerain = le seigneur de tous les seigneurs. 2 Un serment entre 2 hommes Cérémonie de l’hommage : Le

d’élite : c'est une notion abstraite servant à décrire le système socio-politique dans lequel les relations au sein des élites politiques sont régies dans des liens d'homme à homme entraînant une réciprocité théorique de bienfaits (le fief) et de services. Le fief, unité de base de la féodalité, n'est pas identique à la seigneurie. La féodalité régit les rapports entre les seigneurs et leurs vassaux. Elle tire ses origines dans le compagnonnage germanique : un homme libre se fait chef de groupes

Mérovingiens. Mais ce serment va prendre une dimension religieuse, de fait le vassal va jurer foi et sureté à son seigneur devant Dieu. Ce lien de vassalité est caractérisé par un engagement du vassal envers le seigneur et par la distribution d'un fief par le seigneur à son vassal. Ce contrat féodal est solennel et oral. Dans ladite lettre adressé au Duc Guillaume V d'Aquitaine, l4evêque Fulbert de Chartres tente d'expliquer la notion de fidélité qui se dégage de ce contrat féodal. Il convient

jusqu'aux princes territoriaux et au roi. La formation de ce lien est basée sur les relations vassaliques de la période carolingienne. Mais à présent, ce lien est double, il est constitué d'un élément personnel, la vassalité, ainsi qu'un élément réel, le fief qui est concédé au vassal. On peut alors éxaminer l'évolution des relations contractuelles entre les seigneurs et leurs vassaux à travers les obligations appartenant à chacun d'eux. Si au départ l'élement personnel est la sources des obligations

certains droits ou privilèges ou réglait des intérêts. Et plus précisément, une charte d’hommage par laquelle un vassal s’engage auprès d’un seigneur afin de l’aider et de l’assister au quotidien, en échange de terre soit de fief. C’est la convention écrite du contrat de fief entre un vassal, Bernard Aton, et son seigneur ecclésiastique, le 1er vient rendre hommage à l’abbé Léon qui dirige le monastère de Notre-Dame-de-la-Grasse devant ses fils ainsi qu’une assistance assez importante. Il a était

deux puissants : un seigneur et son vassal. A) Le rituel du contrat de vassalité Un homme devient le vassal d’un autre au cours d’une cérémonie. Doc1 et 2 p122 : dégager les étapes de la cérémonie : accolade ; serment ; remise du fief ¤ l’hommage : le vassal s’engage à servir son suzerain. Pour cela, le futur vassal se met à genoux devant le seigneur, place ses deux mains jointes entre les siennes (auxilum manuum). Le suzerain lui demande s’il veut être son homme. Le vassal