Jean De Lery Et Montaigne

découverte, un passage d’Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil de Jean de Léry paru en 1578, un extrait des Essais de Michel de Montaigne, et un passage de La découverte du Canada du célèbre voyageur Jacques Cartier. Ces quatre auteurs exposent des visions de l’homme civilisé et de l’homme à l’état de nature. Si les autres écrivains n’abordent pas cette question dans leurs textes, Christophe Colomb de Michel de Montaigne évoquent la richesse des peuples à l’état de nature. Dans l’extrait de

Jean de Léry, artisan de profession, est surtout réputé pour les témoignages qu’il a laissés de ses voyages en Amérique. Les textes qu’il laisse à la postérité permettent de mieux comprendre les natifs d’Amérique, mais aussi de mieux réfléchir sur des habitudes que les européens considèrent comme normales. Ce texte illustre ainsi le choc des cultures que peut provoquer la rencontre entre un européen et un indigène. Si les européens étaient à l’époque persuadés de la supériorité de leurs pratiques

 Le texte Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil a été écrit par Jean de Léry en 1578, où le genre était humaniste. Ce récit présente un dialogue entre un vieilard indien Tupinamba et l'auteur, un européen. Comment Jean de Léry nous montre que ce récit est humaniste ? Tout d'abord, nous étudierons la confrontation de deux civilisations opposées et nous verrons les qualités des indiens. Nous pouvons constater deux milieux complètement différents : l'européen qui participe à une expédition

Jean de Léry naît en 1536 à la Margelle dans un milieu modeste. Après avoir appris le métier de cordonnier, il se convertit au protestantisme et part se réfugier à Genève, berceau du protestantisme en raison de la présence de Calvin qui lui assure une certaine sécurité. Ce pasteur emblématique de la Réforme protestante est à l'origine du calvinisme. A l’âge de 21 ans, Jean de Léry est envoyé avec treize autres hommes dans

------------------------------------------------- Le mythe chez Montaigne dans Des Cannibales Le début du mythe du « bon sauvage » est souvent attribué à Montaigne, même si les fondations de ce mythe sont biens antérieurs. Montaigne aborde le sujet dans les chapitres Des Cannibales et Des Coches de ses Essais. De nombreux critiques maintiennent que l’auteur prend position en faveur des peuples autochtones qui vivent tranquillement dans la nature et contre les Européens qui ne s’intéressent qu’à

Texte BAC 1 : Montaigne, Essais, « Des Cannibales », Chap.31, Livre 1 (extrait) Intro : - Découverte Amérique par Christophe Colomb en 1492, - Expansion : - colonisation, - respect et compréhension, - 1555 : expédition française dans la baie de Rio de Janeiro, Villegagnon, - Dans les Essais Montaigne prend le partie des nouveaux peuples, publié en 1581, - Il s’interroge sur la notion de barbarie,

Découverte d’un continent et découverte de l’Autre Lecture analytique n° 1 : Montaigne, « Des cannibales », Essais On peut reconnaître l’influence de Jean de Léry sur l’essai de Montaigne, « Des cannibales ». Mais, malgré la similitude de sujet, les deux auteurs ont des buts différents : Montaigne idéalise les « sauvages » d’une façon abstraite, tandis que Léry fonde son propos sur une expérience personnelle. Or je trouve, pour revenir à mon propos, qu’il n’y a rien de barbare et de sauvage en

l'homme et en sa capacité de raisonnement est fortement marquée. Rien d'étonnant donc à voir d'éminents penseurs comme Montaigne se pencher sur ceux qu'on nomme à l'époque des "sauvages" ; ou d'insatiables explorateurs comme Jean de Léry engager un fructueux dialogue avec des hommes dont tout les sépare. Que peut-on se dire quand on est si différent ? A cette question, Jean de Léry tend à répondre que, malgré ce qu'on nomme aujourd'hui "le choc des civilisations", le dialogue est toujours possible

l’étranger (les gaulois pour les romains par exemple). Cependant, chaque peuple est étranger d’un autre peuple ce qui par conséquent signifierait que nous sommes tous des barbares. C’est d’ailleurs une idée abordée par Montaigne et d’autres auteurs de l’anthologie. Chez Montaigne le mot n’est pas utilisé péjorativement mais plus pour décrire un homme vivant différemment de la civilisation. Le mot cannibale définit un être mangeant un autre être de sa propre espèce. Il ne faut cependant pas faire

(vers 21), nous montre la certitude du prêtre ; une récurrence de l’adverbe de quantité «tant» aux vers 22 et 23 traduit une avidité, une obsession du curé pour l’argent. Le but de la fable Le Curé et le mort est d'abord de distraire le lecteur. Jean de la Fontaine respecte la ligne de l’apologue tout en respectant le mouvement littéraire de son temps : instruire de manière distrayante. Pour amuser, La Fontaine a choisi le registre comique, la dédramatisation. B- Conte philosophique