Les Visées Du Comique

deux personnages principaux, Mère Ubu et Père Ubu, introduit le spectateur in medias res, dans une conversation qui commence et se poursuit en brèves répliques alternées, créant une dynamique. Le merdre provocateur qui ouvre la pièce donne le ton, et vise à produire impression sur le spectateur. Mais la scène n'est pas gratuite sur le plan dramatique, puisqu'elle comprend les principaux éléments d'une exposition. 1 Les réactions du lecteur Le caractère inattendu et provocateur du langage est sensible

Grandgousier : grand gosier). - Hyperboles avec notamment les quantités démesurées par rapport à l’échelle humaine : «trois cent soixante-sept mille quatorze » l.7. « seize muids, deux baquets et six pots » Effets de comique générés par cette disproportion, comique de l’absurde. + « on les bâfrerait » => manger gloutonnement et avec excès ; « on les engloutirait » => avaler avec avidité par excès de gourmandise et avec une rapidité excessive ; « on les engloutirait sans rien en laisser perdre »

Rire pour rassembler La première fonction du rire est sociale, tant il est vrai qu’on rit rarement seul. Les manifestations du rire sont souvent collectives. Le rire crée la cohésion sociale dans la fête. Il fédère un public lors de spectacles comiques. Même les rires enregistrés pour les séries télévisées sont collectifs. Dans sa dimension sociale, il unit les individus par-delà leurs clivages. C’est une fonction de la blague, de l’histoire drôle que de rassembler l’auditoire le temps d’un

(« pas de laisser aller dans les petites choses. ») Cette scène d'exposition met bien en évidence des éléments caractéristiques du théâtre de l'absurde. En effet le vide, l'incohérence des répliques et le jeu comique des personnages s'y apparentent. Ce jeu comique, appuyé de paroles illogiques vise à faire rire le spectateur. Le vide dans les paroles s'illustre par des stichomythies et des répétitions, qui se poursuivent dans les actions des personnages. Le mot « rien » omniprésent vient renforcer cet

conversation, en vers ou en prose  Grande liberté d'expression en vers ou prose, mélange des genres, couleur locale (traits caractéristiques d'une époque et d'un lieu donnés) Registre  Tragique  Comique  Mélange des registres tragique et comique, des « tons » (le sublime se mêle au grotesque, le beau au laid) Visées  Morales et pédagogiques plaire et émouvoir ; inspirer la terreur et la pitié pour libérer les spectateurs de leurs passions ; instruire  Ludiques, morales et pédagogiques : amuser, enseigner

la découverte des éléments du langage théâtral et l’étude de la comédie classique du 17e siècle (voir Lectures pour toi ; compétence : fiche 4, « Lire le texte littéraire »). Ensuite, l’observation d’une pièce de théâtre ou de l’extrait d’un film comique permettra aux élèves d’analyser la manière avec laquelle les acteurs utilisent leur voix et leur corps au service de la mise en scène. Dans le but, enfin, d’investir ces apprentissages dans le cadre de la mise en voix (et en espace) d’un texte de

Humour et comique en publicité - Françoise Graby Avec cet ouvrage, l'auteur nous montre le rôle de l'humour (et du comique) dans la publicité. L'abandon progressif du modèle persuasif en publicité au profit d'une publicité - spectacle, l'émergence d'un discours post - moderne (Cf. Nicolas RIOU - Pub Fiction), la volonté affirmée des marques de construire des relations proches et durables avec les consommateurs constituent autant de signes pouvant justifier la généralisation du code humoristique

Registres Littéraires Les Noms Registres: Leurs Caractéristiques: BURLESQUE Origine : l'adjectif burlesque (du latin burla, plaisanterie) désigne un comique outré. Sous sa forme substantivée, il désigne un style très prisé au XVII° siècle qui traitait un sujet noble de manière familière. Très voisin, le registre héroï-comique traite, lui, un sujet vulgaire de manière noble (Boileau, Le Lutrin).  Vocabulaire : familier, voire vulgaire pour traiter un sujet noble, il peut être à l'inverse

LES REGISTRES LITTÉRAIRES BURELESQUE Origine : l'adjectif burlesque (du latin burla, plaisanterie) désigne un comique outré. Sous sa forme substantivée, il désigne un style très prisé au XVII° siècle qui traitait un sujet noble de manière familière. Très voisin, le registre héroï-comique traite, lui, un sujet vulgaire de manière noble (Boileau, Le Lutrin). Vocabulaire : familier, voire vulgaire pour traiter un sujet noble, il peut être à l'inverse délicat et précieux pour traiter

véritablement la visée de leurs écrits. Ainsi, Voltaire évoque le régime oriental d’ « ottoman », connu de son despotisme, pour mieux s’attaquer indirectement à la monarchie absolue. Pour cela, le texte est dominé par une peinture naturellement orientale qui vise semble t-il à déjouer la censure. Il s’agit d’une part des noms qui renvoient au monde musulman : « Joussouf Chéribi » personnage symbolique des Ottomans, « mouphti », guide religieux. Aussi, le personnage « Joussouf-Chéribi (…), lumière des lumières »