Notions Abstraites Et Morales Adhésion Lecteur

qui ne laissera aucun doute dans nos esprits. Mais quand est-il pour des notions abstraites ou morale ? Les personnes qui sont habiles avec les mots, parviennent bien souvent à capter notre attention, voir à nous faire adhérer à leurs idées ou principes grâce à leur argumentation. Pour parvenir à notre adhésion, il est nécessaire de trouver le support, l'outil ou la méthode littéraire afin d'amener subtilement les lecteurs à cela. Dans une première partie nous étudierons l'argumentation directe

luttes concrètes, politiques ou sociales. Seuls, la mise en forme, le langage et les procédés diffèrent selon les genres. Mais elles sont toutes nées de la réflexion d’un auteur, et porte à priori à raisonner le lecteur, par des notions abstraites et morales, visant ainsi à susciter une adhésion. Il est en ce sens légitime de s’interroger sur les différentes formes et stratégies d’argumentation que l’écrivain peut mettre en œuvre et d’étudier leur efficacité à emporter l’adhésion de leur auditoire.

interlocuteur GÉNÉRAL auquel l’interlocuteur particulier se veut appartenir ; 3- Les démarches de la conviction : - la raison - le dialogue - l’échange - le savoir 4- On accepte d’être convaincu par les raisons d’autrui. PERSUADER 1- Chercher une adhésion AFFECTIVE et SPONTANÉE du destinataire 2- Viser un destinataire PARTICULIER (individuel ou collectif) ; 3- Les démarches de la persuasion : - la séduction - la suggestion - la tentation - le désir ou la crainte 4- On est persuadé par des raisons

qu’il s’interroge sur son époque, sa société, lui-même, et sur la nature humaine en général. Et qu’il utilise son art pour défendre ses interrogations et/ou les réponses qu’il y a trouvé. Il argumentera alors afin de susciter au plus une adhésion de son lecteur à sa pensée, au moins une réflexion sur celle-ci. Aussi, il est légitime de disserter sur les différentes voies argumentatives qui s’offrent à l’écrivain. Nous étudierons d’abord la voie d’argumentation directe, puis celle indirecte pour finalement

sa sagesse, pour prouver que ce que l’on avance est juste. Argument d’expérience : argument qui se base sur l’observation et l’expérience d’une personne pour qui le constat est une vérité absolue. Argument par analogie : il rapproche une idée abstraite d’un exemple concret : « Une classe sans professeur est un navire sans commandant ». Argument logique : argument qui s’appuie sur une démarche presque scientifique, par la déduction ou l’induction. L’induction : raisonnement qui consiste à partir

sagesse, pour prouver que ce que l’on avance est juste. -Argument d’expérience : argument qui se base sur l’observation et l’expérience d’une personne pour qui le constat est une vérité absolue. -Argument par analogie : il rapproche une idée abstraite d’un exemple concret : « Une classe sans professeur est un navire sans commandant ». -Argument logique : argument qui s’appuie sur une démarche presque scientifique, par la déduction ou l’induction. -L’induction : raisonnement qui consiste à

Revue des deux mondes. Brunetière se place d’emblée du côté des lecteurs. Il passe d’un point de vue des lecteurs à une considération plus générale sur la littérature. Reproche de faire étalage de manière intimidante du moi de l’écrivain et de choquer les lecteurs. Défiance d’ordre moral laisse place ensuite à une défiance d’ordre esthétique. L’écriture de soi serait une sorte de degré zéro de la littérature.  Double critique morale et esthétique. Présupposé du sujet : l’impersonnel est la condition

du lecteur et provoquer son adhésion à leur œuvre. «  Il y a certaines vérités qu'il ne suffit pas de persuader, mais qu'il faut encore faire sentir. Telles sont les vérités de morale. Peut-être qu'un morceau d'histoire touchera plus qu'une philosophie subtile », écrit Montesquieu au seuil des Lettres persanes. Il souligne l'emprise qu'une histoire bien racontée possède sur l'esprit des hommes. Selon Montesquieu, le recours à la fiction permet à l'auteur de capter l'attention du lecteur, facilitant

prose ou en vers, dont on tire une instruction morale, c’est donc au sens strict un synonyme de « fable ». Mais plus généralement, il désigne un récit pédagogique à des fins morales, parfois aussi politiques ou religieuses. Le récit peut être lu au premier degré comme un quelconque récit, mais il a un sens second que le lecteur doit déchiffrer. L'apologue a donc une visée didactique. On y trouve des allégories, reconnaissables quand une notion abstraite est représentée sous une forme concrète. Les

L’Homme qui rit , 1869 Texte C – Emile Zola, L’Assommoir , 1877 Texte D – Ma rcel Proust, Le Temps Retrouvé , 1927 Le roman et ses personnages : visions de l’homme et du monde Question : Il s’agira d’abord de s’interroger sur la notion de « r éel » dans le cadre de la caractérisation du personnage romanesque. 1. On peut envisager le terme sous la simple accepta tion de ce qui est vraisemblable, de ce qui pourrait être. En cela, on observe que les