Ruy Blas Situation D énonciation

classés par ordre chronologique : le XVIIIème et le XIXème. Nous observons deux extraits de comédie du XVIIIème siècle (Les Fausses confidences de Marivaux doc 1 et Le Barbier de Séville de Beaumarchais doc 2) et un extrait d’un drame romantique (Ruy Blas, Victor Hugo doc 3). L’image, quant à elle, représente un extrait de la mise en scène des Fausses Confidences de Marivaux faite par Didier Bezace en 2010 au théâtre de la Commune à Aubervilliers. Trois questions nous invitent à nous faire réfléchir

synérèse … 6) Les termes exclamatifs Les interjections ex Hélas ! ( Du Bellay « Heureux qui comme Ulysse… » ) ; Oh ! oh ! ( Molière Les Précieuses ridicules sc 9 ) Les apostrophes ex Bon appétit, messieurs ! O ministres intègres ! ( Victor Hugo Ruy Blas III,2 ) 6) Les modalisateurs = termes par lesquels le locuteur affirme ou trahit sa subjectivité [ adj ; vbes ; adv ] ex Je trouve admirable … ; Je crois… j’affirme … on peut supposer que … ; peut-être … certainement … sans doute … … II Les

...  6) Les termes exclamatifs  Les interjections  ex Hélas ! ( Du Bellay « Heureux qui comme Ulysse... » ) ; Oh ! oh ! ( Molière Les Précieuses  ridicules sc 9 ) Les apostrophes  ex Bon appétit, messieurs ! O ministres intègres ! ( Victor Hugo Ruy Blas III,2 )  6) Les modalisateurs  = termes par lesquels le locuteur affirme ou trahit sa subjectivité [ adj ; vbes ; adv ] ex Je trouve admirable ...  ; Je crois... j’affirme ... on peut supposer que ... ; peut­être ... certainement ... sans doute 

genres Les comédies | Les tragédies | - personnages : souvent un peu ridicules, caricaturés. | - personnages : ils sont héroïques, nobles d'âme, portraits fouillés et humains. | - situation sociale des personnages : paysans, valets, bourgeois (commerçants), souvent. | - situation sociale des personnages : "grands de ce monde" (nobles, rois, etc) | - sujet : mariages contrariés souvent à cause de l'argent, des défauts caricaturés, conflit de génération = problèmes de vie

parlera pas ? » (l.22) et « Il n’y a pas encore là de quoi le convaincre. » (l.33). On s’aperçoit même que la lettre est doublement fausse : d’une part dans son contenu car Araminte ne souhaite pas vraiment épouser le comte et d’autre part dans son énonciation puisqu’elle veut que Dorante fasse comme si c’était lui l’auteur du texte : « Madame veut que je vous l’écrive » et « je suis chargé de sa part » (l.21 et 25). Ce raffinement est une provocation supplémentaire et Dorante ne peut que se révolter

c’est Rosine qui feint un malaise pour permettre à Bartholo d’accéder à la lettre de son cousin qu’elle a mise en évidence. Bartholo doit, en même temps, se préoccuper de la santé de Rosine et lire la lettre (didascalies l. 20-21, 24). Le registre de Ruy Blas est pathétique : le jeu avec la lettre se double d’une prière à la Vierge dont la statuette occupe une place importante. Les tourments de la reine sont exprimés à travers le jeu avec les accessoires et les déplacements entre la statuette et la table

quelques mots dans une pièce classique du XVIIe siècle (La scène est à Séville pour Le Cid de Pierre Corneille) à des indications scéniques détaillées sur le décor, les lumières, les costumes, les gestes, les déplacements, les intonations..., comme dans Ruy Blas de Victor Hugo ou Rhinocéros d'Eugène Ionesco. On peut même noter le cas limite de Acte sans paroles de Samuel Beckett qui ne comporte que des didascalies. Le dramaturge Jean Giraudoux affirme que « le spectateur français vient au théâtre pour écouter

irréel. Lors de la scène d’exposition (première scène du premier acte d’une pièce) le dramaturge doit, par l’intermédiaire des répliques de ses comédiens, donner toutes les informations nécessaires à la compréhension de la situation initiale (principe de la double énonciation). En fait, il doit « répondre » au questionnaire Quintilien (qui ? quand ? quoi ? où ? Comment ?). On note aussi la présence, d’aparté, de tirade ou bien de monologue qui décrédibilise la vraisemblance. On assiste de nouveau

nous demanderons pourquoi le spectateur est tout de suite embarqué et qui en fait une réussite théâtrale. I. Une scène conçue pour informer Une scène qui présente toutes une série d’informations très rapidement au spectateur pour saisir la situation de crise et faciliter la compréhension 1) Les liens de parenté ou de domesticité * Les vocatifs utilisés dans le dialogue : « ma bru » (l.3) ; « ma mère » (l.6) ; « mamie » (l.13) ; « mon fils » (l.17) ;  votre grand-mère » (l.18) ; « mon

malgré l'intérêt et la tendresse de son amour." (Examen, 1660) Axe du savoir : dans le cadre de la double énonciation théâtrale, le spectateur sait quelque chose que Rodrigue ignore : la démarche de Don Arias auprès du comte, mais il n'y a ni quiproquo, ni coup de théâtre comme dans la scène 5, lorsque Don Diègue révèle à son fils l'identité de son offenseur. La double énonciation a bien une fonction dramatique (le spectateur est parfaitement conscient des enjeux), mais n'induit pas de quiproquo