Spinoza Autrui

au contraire, où la loi commune décide ce qui est à l’un et ce qui est à l’autre, celui-là est appelé juste, qui a une volonté constante d’attribuer à chacun le sien, injuste au contraire, celui qui s’efforce de faire sien ce qui est à un autre. » Spinoza, Traité politique.               La pensée chrétienne fait sienne la conception grecque de la justice. Saint Augustin s’inscrit dans la tradition selon laquelle la justice est ce qui assure que chaque chose soit à sa place dans un tout ordonné,

potentiellement immoral. Tout doit être mis au service de ce désir et autrui devient secondaire, voir négligeable. Le désir est un tyran. * Est-ce si évident qu’il est immoral ? il peut aussi viser la reconnaissance. II. Non pas se libérer du désir mais libérer le désir * Le désir nous permet d’évaluer le réel. De nous attacher aux choses importantes. Ecarter le désir serait s’empêcher de donner un sens à notre vie. Spinoza : « je ne désire pas une chose parce qu’elle est bonne mais elle

une connaissance de nous-même grâce à l’avis d’autrui et de ces connaissances. Si nous considérons qu’autrui est une source de savoir supplémentaire, alors la conscience s’en nourrit pour compléter son savoir. Ainsi autrui permet d’avoir une meilleure connaissance de soi. Seulement autrui pose certaines limites qui permettent elles aussi de compléter ca connaissance. Notamment avoir mauvaise conscience, c’est le regard de soi, sur soi traversé par des jugements, jugements qui viennent de nous mais aussi

conscients de nos actes alors que notre volonté peut être déterminée sans que nous en ayons conscience. Baruch de Spinoza tient le libre-arbitre pour une illusion et estime que l’homme peut croire être libre parce qu’il ignore les causes qui le font agir. Il écrit à ce sujet : «Les hommes sont conscients de leurs désirs et ignorent ce qui détermine ces désirs», l’Ethique (1674). Pour Spinoza, seul Dieu est véritablement libre parce que «il agit par les seules lois de la nature et sans subir aucune contrainte»

-LIBERTE Liberté et raison «Etre libre n'est rien, le devenir c'est tout» Fichte Se sentant responsable et se décidant à risquer son destin, l'homme recherche alors un statut spécial «La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui» Déclaration des droits de l'homme Libre signifie une dépendance souhaitable, souhaitée vis-à-viz de la loi. La liberté au sens absolu du terme suppose une échelle de valeurs, une norme. «Dieu seul est parfaitement libre, et les esprits créés

et l'antithèse. La synthèse devient ensuite la thèse de l'idée suivante, qui découle de la première. On a ainsi une certaine continuité dans ce raisonnement logique, dont le but ultime est d'atteindre l'Esprit pur, absolu. Dieu selon Spinoza Spinoza considère Dieu comme une personne possédant un infini, à l'image du monde créé. Rien ne peut être conçu en dehors de Dieu et Dieu est contenu dans tout ce qui est créé. Selon lui, la sagesse correspond à la connaissance et l'amour intellectuel

contrainte, pourtant cette définition ne suffis pas pour définir la liberté. Je puis en effet volontairement me précipiter dans la servitude, me laisser enfermer comme un animal. Je peux parce que je suis sans réflexion m'enfermer dans un piège. Spinoza dit la chose suivante : « l'esclave agit par commandement, l'homme libre agit selon son bon plaisir. Cependant ce n'est pas absolument vrai, car être captif de son plaisir est le pire esclavage. » donc agir librement c'est agir de tel manière que

qui est un trait essentiel de la condition humaine; mais aussi cette possible rencontre entre nos désirs et le réel. Sommaire * Epicure d’après Diogène Laërce: « Ceux-là jouissent le plus de l’opulence qui ont le moins besoin d’elle. » * Spinoza: « La béatitude n’est pas le prix de la vertu, mais la vertu elle-même. Et cet épanouissement n’est pas obtenu par la réduction de nos appétits sensuels, mais c’est au contraire cet épanouissement qui rend possible la réduction de nos appétits sensuels

utilisables : - Platon, dans le Gorgias, dénonce la confusion commune entre la liberté du sage et la réalisation impulsive de tous ses désirs. - Descartes, dans La Méditation quatrième, donne une définition du libre arbitre qui apparente l’homme à Dieu. - Spinoza, dans L’Ethique, montre que la conscience d’exister n’implique pas nécessairement la liberté humaine. E) Elaboration du plan : elle doit obéir à la règle du « plus proche au plus lointain », c est-à-dire aller de l explicite à l implicite, du plus

: - Platon, dans le Gorgias, dénonce la confusion commune entre la liberté du sage et la réalisation impulsive de tous ses désirs. - Descartes, dans La Méditation quatrième, donne une définition du libre arbitre qui apparente l’homme à Dieu. - Spinoza, dans L’Ethique, montre que la conscience d’exister n’implique pas nécessairement la liberté humaine. E) Elaboration du plan : elle doit obéir à la règle du « plus proche au plus lointain », c’est-à-dire aller de l’explicite à l’implicite, du plus