Contrats précaires et atypiques
Après avoir posé le contexte général des contrats atypiques, on va s’attarder plus précisément sur le CDD, puis nous évoquerons le travail temporaire et le travail à temps partiel
Par contrats atypiques ou formes particulières d’emplois, l’Insee entend regrouper les statuts d’emploi qui ne sont pas des contrats à durée indéterminée à temps plein. Ce sont donc l’emploi à temps partiel, l’intérim, les contrats à durée déterminée, l’apprentissage et les contrats aidés.
La précarité est l'état de ce qui est précaire, c'est-à-dire qui n'offre aucune garantie de durée, qui est incertain, sans base assurée, révocable.
Un emploi précaire est donc un emploi qui n’est pas stable.
L’Insee assimile les contrats atypiques à des contrats précaires.
En effet, les CDD ne sont par définition pas stables. Et quand on sait qu’une mission intérimaire en moyenne ne dure pas plus de 2 semaines, la précarité de ce contrat ne semble pas pouvoir être remise en question.
Pourtant on ne peut pas conclure que tous ces contrats atypiques sont des contrats précaires.
Pour le travail à temps partiel, celui-ci peut être choisi. Il faut donc l’opposer au sous emploi défini par le BIT comme recouvrant les personnes qui ont un emploi à temps partiel, qui souhaitent travailler plus d’heures sur une semaine donnée et qui sont disponibles pour le faire. À cela s‘ajoutent les personnes, à temps plein ou à temps partiel, en situation de chômage technique ou partiel. Dans ce dernier cas, on peut vraiment parler de contrat précaire.
Bien souvent aussi, le travail intérimaire est un choix, notamment dans les domaines où l’offre est importante. Il a l’avantage pour le travailleur intérimaire de pouvoir organiser ses périodes de travail comme il l’entend et de bénéficier des primes de fin de mission.
Enfin, on peut constater que depuis 1990, le régime du travail temporaire et du CDD s’est considérablement amélioré, alors qu’en parallèle, le CDI devient à