Dans notre société, faut-il chercher d’abord l’efficacité ou la justice ?
Mais pouvons-nous réellement vivre en priorisant l’efficacité à la justice? N’y aurait-il pas un risque que la faim justifie les moyens ? Comment pourrions-nous s’assurer de la moralité et de la justesse des moyens utilisés si nous mettons devant l’efficacité au lieu de la justice? La question est donc la suivante : Dans notre société, faut-il chercher d’abord l’efficacité ou la justice ?
Pour répondre à cette question il faudra s’interroger sur les rapports entre ces deux éléments au sein de notre société moderne. Analyser si ce qui est efficace est automatiquement réussi ou si ce qui est juste est toujours réussi. Si ce sont deux finalités compatibles ou au contraire exclusives ? L’une d’entre elles doit-elle avoir une plus grande importance.
« L'efficacité qualifie la capacité d'une personne, d'un groupe ou d'un système de parvenir à ses fins, à ses objectifs (ou à ceux qu'on lui a fixés). » On dit d’un remède qu’il est efficace quand il remplit sa fonction, c’est-à-dire lorsqu’il guérit un symptôme ou une douleur physique. Une chose est dite efficace à partir du moment où elle produit l’effet escompté, comme une crème antirides qui réduit réellement l’apparence de celles-ci. On s’attend d’un agent de police qu’il soit efficace en exerçant au mieux la fonction qu’on lui a attribuée, c'est-à-dire protéger et servir. Nos patrons exigent de nous l’efficacité au travail par l’atteinte des objectifs ou encore par l’accomplissement des tâches qui nous sont demandées. La société ce doit d’être efficace, et ce, pour le bien de tous mais aussi pour le bon fonctionnement de notre système. Il est donc clair qu’un monde sans efficacité serait un monde dépourvu de sens, de compétences et de ressources. Le seul danger avec l’efficacité est que