Est-il vrai que nos obligations portent atteinte à notre liberté ou bien si au contraire elles en sont l’expression ?

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L’Homme se plaint souvent de ses obligations et rêve de faire tout ce qui lui plaît. Il pense que ses obligations portent atteinte à sa liberté, c’est-à-dire qu’elles l’altèrent ou qu’elles lui nuisent.
Est-il vrai que nos obligations portent atteinte à notre liberté ou bien si au contraire elles en sont l’expression ? Certes nos obligations se distinguent à la fois des nécessités de l’existence et des contraintes. S’il est nécessaire de manger pour vivre, l’obligation ne pourra aller à l’encontre.
En effet, ce qui se heurte en nous à nos obligations, ce sont nos désirs individuels. Et c’est pour cela qu’il arrive qu’on les sente comme des contraintes. Il en va ainsi des interdits alimentaires lorsque l’individu est en situation de faim, comme la chair humaine par exemple, et comme nos obligations ont une culture particulière pour source, il est clair qu’elles ne sont pas nécessairement raisonnables. Elles nous lient donc à la société. C’est pour cela qu’elle porte atteinte à notre liberté en dirigeant notre choix, voire en le soumettant aux exigences sociales contre nos exigences ou celle de la raison.

Cependant, si la raison est capable de condamner certaines de nos obligations sociales, n’est-ce pas justement parce qu’elle est capable de penser nos vraies obligations ? Dès lors, n’est-ce pas ainsi que nos obligations sont susceptibles, non pas de porter atteinte à notre liberté, mais au contraire d’en être l’expression ? Les coutumes ne sont pas de véritables obligations : seules celles qui émanent de la conscience morale le sont. C’est qu’en effet, si elle est comme la définit Rousseau « un principe inné de justice et de vertu », la conscience morale a pour objet le bien moral. Un tel bien n’a rien à voir avec l’intérêt de l’individu, ni social, ni singulier. Aussi est-il possible que nous ayons à nous opposer à nos désirs. C’est pour cela que nos obligations nous donnent l’impression d’être des contraintes.
La raison en est que nous confondons

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