Exposé de l'amour et l'amitié dans une si longue lettre de mariama ba

726 mots 3 pages
1 -A VIE ET ŒUVRE DE MARIAMA BA
Après la mort prématurée de sa mère, elle a été élevée par ses grands-parents dans un milieu musulman traditionnel[1]. Son père, Amadou Bâ, est devenu ministre de la Santé du premier gouvernement sénégalais en 1957[2].
Elle intègre une école française et se fait remarquer par ses résultats. Par conséquent, après son certificat d'études primaires obtenu à 14 ans, elle entre à l’École normale de Rufisque en 1943, qu’elle quitte munie d’un diplôme d’enseignement en 1947. Elle enseigne pendant douze ans puis demande sa mutation au sein de l’Inspection régionale de l’enseignement pour raison de santé[1].
Ayant donné naissance à neuf enfants, elle obtient le divorce de son mari, le député et ministre Obèye Diop. Suite à son expérience du mariage, Mariama Bâ s’engage pour nombre d’associations féminines en propageant l’éducation et les droits des femmes[1]. À cette fin, elle prononce des discours et publie des articles dans la presse locale.A
En 1979, elle publie son premier roman aux Nouvelles éditions africaines, Une si longue lettre, dans lequel Ramatoulaye fait le point sur sa vie passée sous forme épistolaire, à l'occasion de la mort de son mari, abordant l'ambition féministe africaine naissante face aux traditions sociales et religieuses. Dès sa sortie, il connaît un grand succès tant critique que public, et obtient le Prix Normal lors de la Foire du livre de Francfort en 1980[]
Elle meurt peu de temps plus tard d’un cancer et avant la sortie de son deuxième roman, Un chant écarlate, racontant l'échec d'un mariage mixte entre un Sénégalais et une Française, du fait de l'égoïsme de l'époux et des différences culturelles[1].
Un Lycée de Dakar (la Maison d’éducation Mariama Bâ) porte son nom.
Primordialement, ses œuvres reflètent les conditions sociales de son entourage immédiat et de l’Afrique en général, ainsi que les problèmes, qui en résultent, tels que polygamie, castes, exploitation des femmes – pour le premier -,

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