LA COMMUNICATION INTERCULTURELLE :
Intro :
Dans le monde actuel, on parle de société mondialisée pour définir nos échanges globaux. Or, si dans le concept de concept de mondialisation on aperçoit avant tout l’aspect commercial (les échanges de flux financiers, de biens, de personnes…), on aurait tort de sous-estimer l’impact de la culture. On observe, par ailleurs, l’émergence d‘une nouvelle culture, qui emprunte un peu à toutes les autres. Cela est dû à la mondialisation et à la porosité des sociétés qui s’infiltrent entre-elles. Néanmoins, le principe de communication entre les cultures et le système d’influences qui en découle ne date pas d’hier et concerne plusieurs domaines, allant de l’anthropologie au management, en passant par la linguistique, la sociohistoire ou les sciences de la communication. Mais qu’est-ce que la communication interculturelle ? Une des définitions les plus communément admises est celle de Ting-Toomey (Professeure d'Études de Communication Humaines à l'Université d'État de Californie, Fullerton), qui précise l’importance d’essayer non seulement de communiquer, mais également de se comprendre, ce qui est plus complexe. Selon lui, les éléments constitutifs d'une définition de communication interculturelle sont les suivants: deux personnes (ou deux groupes) de cultures différentes (définition très large de culture) en interaction, négociant un signifié commun. La métaphore de l’iceberg est souvent utilisée pour parler de culture. Cette image devient d’autant plus révélatrice si l’on parle de communication interculturelle, dans le sens d’une communication entre deux icebergs, et si l’on se demande comment l’un des deux perçoit l’autre. Or, dans le texte écrit par Gina Stoiciu, professeure associée au département de communication publique et sociale (Université du Québec à Montréal), on aborde justement le sujet de la communication interculturelle. Mais quelle est la thèse, la problématique, quels sont les raisonnements et les enjeux