Finance publique
Titre I : Economie et finances publiques
Chapitre 1 : Le poids des dépenses et des recettes publiques
Section 1 : le constat quantitatif
Evolution et modification du champ d’analyse. On a au fil des décennies élargis et intégré un ensemble d’éléments que précédemment on ignorait. Les difficultés du calcul en lui-même : l’évolution des normes comptables.
L’accroissement constant des charges publiques avec son corolaire qui est le niveau élevé des prélèvements obligatoires.
§1 – L’accroissement des charges publiques
La première fois que ce constat a été réalisé c’est par un économiste allemand, Wagner, il a établi cette règle selon son époque (1880). C’est la période FP classiques. C’est la période où il n’y a pas de politique budgétaire. Bien que cette affirmation date de 1880 elle n’a jamais été démentie par les chiffres. On la définie comme étant la loi de croissance continue des dépenses publiques, on l’appelle aussi la loi d’extension croissante des besoins financiers avec en arrière plan le constat suivant : cette croissance des dépenses est elle-même supérieure à la croissance du revenu national. On peut constater sur très longue période, c’est que ce n’est pas une croissance régulière, linéaire. Certains ont contesté la loi de Wagner en constatant que sur certaines périodes, ce n’était pas une réalité. Mais sur une très longue période personne n’a réussi à la contester.
Pour faire des bonnes comparaisons il faut raisonner en valeurs réelles et à partir d’agrégat économique qui soit contestable. La première comparaison c’est l’évolution du rapport entre dépenses budgétaires et revenu national. Jusqu’à la première g-m on a une période de relative stabilité. Puis a partir de la 1e g-m ce chiffre va augmenter. On utilise des agrégats plus contemporains. On utilise le ratio : charge public PIB. Le PIB est égal à la somme des rémunérations versées aux salariés par les unités