La marque président face aux défis du développement durable
Introduction
Le sujet de départ étant assez large, il nous a paru pertinent de nous focaliser sur une seule dimension du développement durable afin de pouvoir présenter une analyse plus précise.
Nous avons donc interrogé un premier échantillon de personnes (70 personnes) afin de savoir quel rapprochement elles effectuaient entre le développement durable et les possibilités d’engagement d’une marque laitière telle PRESIDENT. Il en est ressorti qu’une majorité d’entre elles associaient spontanément le bio à un tel cadre d’étude car le secteur du bio recouvrait selon elles plusieurs dimensions du développement durable : en effet, le cahier des charges du bio prend en compte -dans l’imaginaire des gens- des dimensions environnementales (mode de production respectant la nature) ainsi que des dimensions sociales (car le bio favorise les petits exploitants).
De plus, en nous penchant sur le secteur du bio chez PRESIDENT, nous nous sommes aperçus que cette gamme de produit était quasiment inexistante, et qu’ainsi nous étions en présence d’un créneau intéressant à développer.
Nous avons alors recherché si cette tendance « bio » perceptible au travers de notre enquête était confirmée par des études approfondies.
Une analyse de l’évolution du marché du bio effectuée par l'Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique révèle que la part du bio dans l’agriculture et les habitudes de consommation ne cesse d’augmenter :
• la consommation d'aliments issus de l'agriculture biologique a progressé de près de 10% en moyenne par an depuis 1999, pour représenter 1,56 milliard d'euros en 2005 • dans le même temps, la demande annuelle d'aliments conventionnels n'augmentait que de 3,6 %.
Même si ce sont les fruits qui dominent en matière de consommation de produits bio, l'ensemble des