II- les supports de la volonté :
Les actes juridiques et notamment les contrats, ont de sens et de valeur lorsque ils traduisent des volontés exprimées avec sérieux. Ses volontés présentent tour à tour un caractère objectif ou subjectif.
A-l’objet du contrat : * Tout d’abord, dans un contrat, l’objet de la volonté émise par une partie est la matière même de son engagement pour éviter d’avoir des contrats unilatéraux où l’une au moins des parties ne s’engage à aucune prestation. * L’efficacité du contrat dépond du l’objet, c’est-à-dire son objet doit être à la fois déterminé, possible et licite, dans le but de ne pas avoir un contrat nulle.
B- la cause de la volonté :
Pour qu’un contrat soit efficacement formé il fut une cause c’est-à-dire une raison valable qui justifie leur engagement respectif ; cette cause d’engagement peut être recherchée à deux degrés différents : * 1 ère degré : la cause est le résultat que chaque partie escompte de l’opération juridique. * 2 éme degré : la cause est le mobile qui a animé chacune des parties dans la négociation de l’opération juridique.
III- l’expression de la volonté :
Lors de la formation d’un contrat, deux interrogations importantes suscitent, celle de savoir comment doivent être exprimées les volontés ?, celle de savoir comment prouver qu’un accord de volontés est intervenu pour réaliser le contrat ? A- Le formalisme contractuel : On disant que Les contrats sont consensuels parce que l’élaboration d’un contrat n’est soumise à aucune condition de forme ; il s’agit du principe du consensualisme qui estime que l’importance dans la formation est l’échange des volontés et non la manière dont il exprime. Mais il existe des exceptions au ce principe où la loi subordonne la validité de certains contrats au respect d’un formalisme particulier qui consiste souvent dans la rédaction d’un écrit tels que les contrats « solennels » dont l’écrit exigé n’est pas toujours de même nature.
Il faut distinguer