INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE GESTION DES RESSOURCES ET D’ADMINISTRATION DES HUMAINES ENTREPRISES INTRODUCTION :* LE* FACTEUR HUMAIN AU 20*ème* SIECLE. la perception du facteur humain dans l’organisation a connu des bouleversements importants durant ce dernier siècle, la succession d’écoles de pensée qui ont remis au jour la question de l’homme dans l’organisation, le développement particulièrement des sciences sociales et la transformation radicale des contraintes économiques ont poussé les théoriciens à repenser et réévaluer l’efficacité de chaque facteur de production, en l’occurrence le facteur travail ou humain, et par conséquent à revoir ses conditions d’utilisation et surtout de préservation. Ainsi, l’évolution du facteur humain, fait ressortir deux conceptions opposées ou si l’on tient compte du contexte et des présupposés théoriques, on préfère dire deux conceptions différentes. La première conception a prévalu sur le plan théorique durant le début du 20 siècle, avec des ingénieurs comme TAYLOR, FAYOL et FORD qui ont appliqué l’ingénierie à l’organisation en essayant d’élaborer une organisation idéale « one best way » qui permettra d’augmenter la valeur ajoutée et réduire les couts. Il en découle que le facteur humain est perçu de la même façon que le facteur technique, à savoir un cout à minimiser, et qui doit avoir un comportement et une cadence de travail types définis en fonctions de situations artificielles non basées sur la réalité des choses. La problématique qui se pose alors aux dirigeants est de « comprendre les raisons du décalage entre le rendement de l’homme au travail et le schéma idéal préétabli et de trouver le moyen pour contrôler ses défaillances ? ». Cette conception est basée sur un certain nombre de postulats et de présupposés théoriques essentiellement sur l’homme, la technologie et le travail, ainsi elle adopte une vision linéaire de l’homme et de l’organisation en supposant que l’être humain est rationnel,