Les relations individuelles de travail
I- La conclusion du contrat de travail.
A- Validité et forme du contrat de travail.
► Les conditions de fond requises pour la formation du contrat de travail relèvent du droit commun : • un consentement non vicié • une capacité à contracter • un objet licite • une cause licite
► Les conditions de forme : le code du travail dispose que le contrat de travail est soumis aux règles de droit commun et peut-être constaté dans les formes qu’il convient aux parties d’adopter. Il n’est donc pas nécessaires de conclure ou de signer un contrat de travail écrit, il peut-être verbal. Ce principe connaît de nombreuses exceptions, ainsi le contrat de travail écrit est obligatoire pour : ● les CDD et les contrats temporaires ● les contrats à temps partiel ● les contrats conclu dans le cadre de la politique de l’emploi et ceux en alternance ● lorsque la convention collective l’exige
En l’absence de convention exigeant un écrit, seuls les contrats CDI à temps plein ne sont pas obligatoirement écrits. En pratique, la rédaction d’un contrat écrit est vivement conseillée : 1- pour préciser les obligations réciproques et le contenu des principales attributions du salarié. 2- pour formaliser les accords intervenus au moment de l’embauche 3- pour protéger les intérêts de l’etp en insérant des clauses particulières (non-concurrence, exclusivité, mobilité,…) et protectrices. 4- pour limiter les risques de contentieux
Une directive européenne de 14/10/91 oblige l’employeur qui embauche un salarié à lui remettre dans les 2 mois de l’embauche une déclaration écrite tendant à mieux l’informer de ses droits et des conditions exactes de travail et qui reprend l’essentiel du contrat de travail.
B- La période d’essai.
► L’objet de la période d’essai Le code du travail définit la période d’essai en se basant sur son objectif. La période