Mariage arrangé ou forcé
Mariage arrangé ou forcé : constats et réflexions
Le mariage, quelque soit sa forme constitue, dans la plupart des sociétés, le point de départ de la reconnaissance publique de la création d’un nouveau couple, d’une nouvelle et future famille. La conception occidentale actuelle fonde le mariage sur le consentement mutuel des futur.e.s conjoint.e.s et sur leur aspiration à l’amour et au bonheur.
Analyse
L’article 16 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme énonce que
« toute personne a le droit de se marier et de fonder une famille sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion. Le mariage ne peut être conclu qu’avec le libre et plein consentement des futurs époux ».
Autrefois, le mariage de convenance était courant, surtout parmi les membres de la bourgeoisie et de l’aristocratie. Il s’agissait souvent de garantir la sauvegarde d’un patrimoine, de veiller à la préservation de privilèges de catégories sociales ou d’établir des alliances politiques.
Ce n’est qu’au cours du xviiie siècle que la famille a cessé d’être considérée comme une entreprise de survie sociale ou économique pour se fonder de plus en plus sur le sentiment amoureux 2.
état de la tendance à l’endogamie et affirme que ceux qui ne se conforment pas aux normes sociales subissent des sanctions qui vont de la réprobation à l’ostracisme 6.
Le changement évoqué a été influencé par des facteurs économiques tels l’industrialisation, l’ouverture des marchés, le salariat, l’amélioration progressive des conditions de vie mais aussi par un encouragement de l’Eglise et de l’État 3.
Concernant également le conditionnement social du choix du partenaire, il existe aussi une forme particulière d’intervention, celle des parents qui arrangent des