Microbiologie des infections vaginales
Introduction 4
I- Manifestations cliniques et paracliniques
II- Le prélèvement
III- Examen à l’état frais
IV- Examen après coloration de Gram
V- Choix de milieu de culture et culture
VI- Ensemencement et Incubation
VII- Lecture des colonies et Isolement
VIII- Identification par des tests biochimiques
IX- Antibiogramme
Conclusion
INTRODUCTION
La propreté et l’hygiène personnelle et sociale ont été, dans de nombreuses civilisations, respectées puisque grand nombre d’entre elles ont cru que les maladies épidémiques étaient vues comme des condamnations divines. Voilà pourquoi elles méprisaient la malpropreté. Au temps du père de la médecine, Hippocrate, cette idée de « condamnation divine » a été ébranlée par l’idée que ces maladies seraient dues à des causes naturelles. Cela a resté vainement que des hypothèses. Au XVIème siècle, Girolamo FRACASTORO (1478 – 1553), médecin – philosophe – poète et humaniste italien, décrit différents modes de transmission des maladies. Mais pendant deux siècles, ses écrits sont restés lettres mortes. Au XVIIème siècle, Antoine Van LEEUWENHOEK (1632 – 1674), commerçant et savant néerlandais, et ses contemporains sont parvenus à décrire l’existence des « animalcules », aujourd’hui connues sous l’appellation « microbes », ceci grâce à la fabuleuse découverte du microscope. La relation maladie – microbe n’a été, pour la première fois, démontrée que par le biologiste italien Agostino BASSI (1773 – 1856).Et c’est le célèbre Louis PASTEUR (1822 – 1895), chimiste et physicien de formation, le dit « pionnier de la microbiologie », qui a pu appliquer les concepts fondamentaux à plusieurs affections humaines. Ainsi, de ses travaux ont pu être établie l’origine de la théorie des germes et de ses multiples applications en biologie et en médecine, puis dans d’autres domaines.
Le contact agent infectieux et hôte constitue le début d’une interaction