Peut-on parler d'une démocratisation de l'école en france?
Si l’école est à nos sens un lieu d’apprentissage et une des étapes que l’on perçoit aujourd’hui comme nécessaire pour accéder à situation professionnelle envisagée, il n’en est pas le cas pour tous. En effet le document 6 nous apprend qu’une classe préparatoire est composée de 42% d’élèves dont le père est cadre contre 2% d’élèves dont le père est agriculteur. Ce document met en évidence la dépendance entre l’origine sociale et la réussite scolaire d’un élève.
Afin de lutter contre ces inégalités et ainsi favoriser la mobilité sociale, une politique de démocratisation de l’école à été instaurée. L’école devient alors obligatoire jusqu’à 16 ans et surtout, gratuite et ouverte à tous, de même que le lycée, quelques années plus tard.
Le document 3 témoigne de l’effet de cette démocratisation : tous les élèves poursuivent aujourd’hui leurs formations jusqu’au niveau troisième, et ce quelque soit leur origine sociale.
Ainsi, le fait que les élèves se soient « lancés » dans un circuit scolaire va davantage les inciter à poursuivre celui que s’ils avaient eut le choix de mettre terme à leur scolarité. Par ailleurs, une diversification des filières va permettre de « tirer vers le haut » certains élèves qui grâce la création des filières technologiques et professionnelles vont pouvoir obtenir un niveau baccalauréat. Enfin, le coût des études peut parfois être difficile à assumer pour des populations ce qui peut dissuader un élève de poursuivre ses études. Une politique d’aide a alors été mise au point, qui en tenant compte des critères sociaux, tente de palier aux difficultés de financement d’une famille (bourses scolaires). Ces différents facteurs ont favorisés l’accès aux biens scolaires et ont ainsi engendré une « massification » (document 5).
2) Cette démocratisation reste discutable
Nous avons donc vu que l’accès aux biens scolaires s’est généralisé, cependant certaines