Processus de planification
On revoit la planification selon les 3 perspectives théoriques.
1- la perspective praxéologique classique : la planification comme programme formel d’action
La planification occupe une place centrale de la fonction administrative (PODC). C’est elle qui sert de déclencheur formel au processus administratif. La planification précède les autres fonctions puisqu’elle établit les objectifs préalables à l’effort collectif. Il faut que les plans soient conçus en premier lieu si le dirigeant veut savoir de quel type d’organisation et de ressources humaines il aura besoin, quelles orientations il devra donner à ses subalternes et quel type de contrôle il devra établir. Pour être efficaces, les autres fonctions doivent être planifiées.
Gestion rationnelle : pour être rationnelle, une action doit viser l’atteinte d’objectifs et mettre en œuvre les moyens requis pour les réaliser.
Pour Fayol, la préparation du programme d’action est une des opérations les plus importantes et les plus difficiles de toute entreprise.
Une bonne gestion commence par la définition des points de vue et par la planification.
Pour tous, la planification est l’opération cognitive par laquelle les dirigeants, en comparant une situation actuelle avec une situation idéale, esquissent des objectifs, entrevoient des moyens nécessaires pour les réaliser et anticipent les difficultés et leurs solutions.
La planification est donc un processus de décision. La dimension concrète de la planification est sa matérialisation sous la forme d’un plan d’action constitué d’une variété de plans concrets d’action.
Le processus de planification (4 étapes chez les auteurs classiques)
1- l’analyse : gravite autour de la définition des objectifs de l’entreprise et prend pour objet la situation actuelle (environnement socio-économique vs raison d’être de l’entreprise, environnement d’affaires, ressources de