Quelle image les auteurs donnent-ils de l’amitié dans ces maximes la roche foucauld
Quelle image les auteurs donnent-ils de l’amitié dans ces maximes ?
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Ces textes et ces maximes nous donnent plusieurs définitions de l’amitié qui se réunissent en un point : l’amitié est une relation consentie entre deux personnes. Ainsi La Rochefoucauld, La Bruyère, Chamfort et Cioran à travers leurs nombreuses œuvres nous donnent leur vision de l’amitié. Pour commencer Cioran, dans ces nombreuses œuvres, est celui qui a la vision la plus péjorative, la plus restrictive de l’amitié. Il pense que l’amitié n’est qu’un « drame inapparent », « un pacte », « une convention », «une espèce d’alliance», «un jeu». L’écrivain du XXe siècle oppose la franchise, la vérité avec la véritable amitié. Il pense aussi que l’amitié est stérile, sans intérêt ; on le remarque grâce aux oxymores « dialogue muet » et « drame inapparent ». Comme Cioran La Rochefoucauld dans Maximes publié en 1678, explique avec que l’amitié est un échange limitatif (répétition de n’est que) avec des hommes qui a pour but d’évoluer socio-économiquement. Pour lui le seul but c’est d’y trouver de « l’amour propre ». Chamfort est plus nuancé, varié dans ses maximes issues de son œuvre Maximes et pensées. Il distingue différentes formes d’ amitié, en opposant les amitiés d’enfance ou de jeunesse à celles de nouvelle date. Grace à une métaphore, l’auteur du XVIIIe siècle nous explique que les deuxièmes servent simplement à remplacer les premières comme « les yeux de verre, les dents postiches, et les jambes de bois » servent à remplacer « les véritables yeux, les dents naturelles et les jambes de chair et d’os ». Pour lui beaucoup d’amitié survivent grâce à des sous-entendus et elles finissent souvent en simples liaisons. Chamfort pense qu’une amitié dans laquelle les actions et les paroles sont calculées n’est pas