Question Sur Le Corpus
Le premier est une fable écrite au XIIIème siècle par un anonyme, puis traduite en prose par G. Rouger. Elle se nomme « Le prud’homme qui sauva son compère ».
La seconde intitulée « L’huitre et les plaideurs » fut écrite par Jean de la Fontaine en 1678.
Enfin, le troisième est un conte philosophique, extrait du chapitre 6 du roman Zadig écrit par Voltaire en 1747.
Les dénominateurs communs à ces 3 textes sont la question de la justice face à une nature humaine faible, corrompue, vicieuse. Nous verrons quel type d’argumentation, les auteurs utilisent pour procéder à ces dénonciations ?
Dans « le prud’homme qui sauva son compère », on remarque que la critique la nature humaine est virulente, en effet l’homme qui est sauvé par le pécheur porte plainte contre lui, pour lui avoir crevé l’œil, dans le but d’avoir de l’argent « ce vilain m’a éborgné et ne ma pas dédommagé », alors qu’il lui a sauvé la vie.
L’écrivain utilise cette histoire pour mettre en jeu les émotions, valeurs du lecteur dans le but de le persuader qu’il a raison d’avoir une vision critique de la nature humaine, de la justice et d‘adhérer à sa morale. Dans la morale, on remarque qu’il utilise le champ lexical de la méchanceté : « nuire » « haïr » « léser » pour critiquer la manière dont certains hommes se comportent après que les ai aidés. De plus, il dit « aussi je vous le dis tout franc » dans le but de persuader le lecteur de ses paroles. Dans cette fable il critique aussi la manière dans la justice est faite à travers le procès entre l’homme sauvé par le pécheur et le sauveur. En montrant que les juges sont incapables de formuler un verdict eux-mêmes « les juges demeuraient perplexes, hésitant à trancher l’affaire ». Le fait qu’ils ne soient pas capables de juger montre leurs incompétences. De plus il décide de la sentence grâce à un bouffon ce met en valeur leurs inaptitudes.
Jean de... [à