Vie familiale

En ce qui concerne la construction de la famille, il y eu de nettes transformations.
Tout d'abord, à l'époque de l'après-guerre, la tendance était aux familles nombreuses, les gens voulant concevoir plusieurs enfant afin de renouveler les générations après les importantes pertes humaines engendrées par l'horeur des combats. Ainsi les familles se composaient fréquemment avec des fratries de six à dix enfant en moyenne.
Puis, dans les années 60, le modèle familial a légèrement évolué. Les familles vivant en ville comportaient des fratries de deux à trois enfants, tandis que les familles plus rurales appliquaient toujours le modèle des familles nombreuses.
De nos jours, la tendance est aux petites fratries. Le taux de fécondité en France s'élève d'ailleurs à 1,9 enfant par femme bien que les aides sociales vouées à l'entretien des enfants soient beaucoup plus nombreuses qu'auparavant. De plus, les familles sont considérées comme nombreuses à partir de trois enfants ce qui démontre le caractère réduit des fratries dans la mentalité de la société d'aujourd'hui.

Au niveau des traditions familiales, il est démontré qu'aujourd'hui elles ont une place beaucoup moins importante qu'autrefois. En effet, les parents sont de plus en plus libéralistes ; les enfants d'aujourd'hui sont beaucoup plus libres dans leurs choix que ceux vivant pendant l'après-guerre ou même pendant les années 60. Prenons un exemple simple, la tradition icontournable d'antemps était de se rendre à la messe tous les dimanches, alors que de nos jours les fidèles croyants perpétuant cette tradition sont de plus en plus minauritaires.

Les valeurs ont aussi changées : auparavant l'entraide, le respect et l'autorité des parents étaient des sacrements dans les familles. Dans les années 60, il a été dit qu'il fallait tout laisser faire aux enfants, le libéralisme était proné. Cette tendance s'est essouflée pour laisser place à une valeur intermédiaire et fondamentale : le dialogue,