L’agriculture biologique et durable garantit‐elle un environnement sain et un équilibre social tout en étant économiquement viable ?
L’agriculture biologique et durable garantit‐elle un environnement sain et un équilibre social tout en étant économiquement viable ?
INTRODUCTION En 1972, l’IFOAM (International Federation of Organic Agriculture Movements) publie la charte éthique de l'agriculture biologique, qui définit les objectifs écologiques, sociaux, humanistes et économiques de la Bio. Elle cherche à définir les normes d’une agriculture productive, durable, respectueuse de la biosphère, donc une agriculture pour les hommes de demain, généralisable à l’ensemble de notre planète : objectifs écologiques : Favoriser une agriculture qui produise plus d’énergie qu’elle n’en consomme, la prévention, favoriser une démarche écologique à tous les échelons de la filière : mode de transformation qui économise l’énergie, emballage biodégradable et non gaspilleur d’énergie à la fabrication, à l’utilisation et à la distribution, distribution limitant les transports, ... objectifs sociaux et humanistes : Solidarité, pratique d’une agriculture qui ne participe pas au pillage des pays pauvres, lien entre producteur et consommateur, … objectifs économiques : Favoriser le partenariat local, régional, national et international, privilégier la distribution de proximité,... Voici la définition telle qu’elle était en 1972. Aujourd’hui, l’agriculture biologique progresse sous l’influence de différents facteurs que nous étudierons à travers cette analyse. Le sujet de l’agriculture biologique étant vaste, nous concentrerons nos recherches sur le territoire français, en nous intéressant davantage aux stratégies commerciales et aux enjeux de communication des acteurs de l’agriculture durable sur le marché français. Le consommateur final sera également l’objet d’une analyse, ses attentes et en quoi le bio est une solution à ses