Balafon

par

La place de la spiritualité

L'humanisme, chez Mveng, est la conséquence directe de sa foi. L'amour du prochain, thème prépondérant dans le recueil, trouve ses racines dans l'amour divin.

       Loin de renier les traditions africaines, dont il chante la beauté et la profondeur, le Père Mveng les inclut dans la théologie Catholique, créant une religion qui, bien que conforme au dogme, est teintée d'une coloration africaine. Ainsi, dans un poème au titre très chrétien, « Épiphanie », il ne manque pas d'évoquer la tenue traditionnelle  africaine : « Il était beau pourtant mon pagne. » Dans « Pentecôte sur l'Afrique » la culture ancestrale, incarnée par les percussions du tam-tam et le son mélodieux du balafon, est tout entière au service de la diffusion du message christique : « Le tam-tam dit Pentecôte ! / Pentecôte, Pentecôte ! Répond le balafon ».

       Engelbert Mveng se fait donc le chantre d'une nouvelle culture, qui serait la synthèse harmonieuse et respectueuse de la tradition africaine et de la foi chrétienne, avec pour valeurs l'amour et la fraternité universelle.

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