Consuelo

par

La perpétuelle recherche d’identité

La question de l’identité individuelle est largement traitée dans Consuelo. Consuelo connaît, depuis le début du roman, des mutations identitaires qui la construisent et la déconstruisent au fur et à mesure. Il n’y a que deux moments où elle est véritablement elle-même : au début du roman, alors qu’elle n’est encore qu’une enfant, et à la fin, lorsque son identité véritable est assumée par le biais d’Albert, qui la délivre de l’enveloppe qui la camoufle.

En effet, au départ, la jeune fille ne se cache pas d’être espagnole, de mère bohémienne, elle n’est qu’une enfant avec une voix en or. Mais dès le début, ce sont les autres qui nient son identité. Ils ne la désignent pas par son vrai prénom mais par le sobriquet de Zingara, qui met ainsi en avant son origine bohémienne. La petite fille est au départ connue non pas comme un individu, mais comme appartenant à une ethnie qui n’a pas sa place parmi les jeunes Vénitiennes pétulantes.

Consuelo connaît ensuite les affres de la séduction brutale du marchand italien qui tente de faire d’elle sa maîtresse. Elle apprend donc à dissimuler

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