Du contrat social

par

La loi selon Rousseau

Selon Rousseau, la force « physique » ne doit pas faire la loi car le jour où le plus fort cesse de l’être, celui qui l’a supplanté devient le représentant de la loi. Or, il serait abjecte de fonder une société sur un tel critère car il serait perpétuellement violé étant donné que c’est un « droit qui périt lorsque la force cesse ». Dans l’état civil, la loi fixe tous les droits. C’est le peuple dans sa globalité qui statue sur la loi. La volonté générale désigne des lois qui s’appliquent à tous les contractants donc à tous ceux qui ont décidé. Il pense que cette manière d’établir les lois répond à de nombreuses questions notamment : le prince est-il supérieur à la loi ? (non, puisqu’il fait partie de l’État, de la volonté générale) ; la loi est-elle injuste (non, « puisque nul n’est injuste envers lui-même » (29)). Les lois sont « les conditions de l’association civile » (29).

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