Elle s'appelait Sarah

par

La culpabilité

Le titre original de l’œuvre, Sarah’s Key en anglais, est évocateur de la culpabilité qui ne quitte pas Sarah. Lors de la rafle, Sarah enferme son petit frère de quatre ans Michel dans un placard ; elle est convaincue qu’ils seront de retour dans quelques heures et qu’elle pourra remplir la promesse qu’elle lui a faite de l’en faire sortir. Lorsqu’elle réalise bien après que son frère est condamné à mourir, elle ne se pardonne pas d’avoir été la cause de sa mort.

« Elle pleura, la tête entre ses mains, toute seule. Son père n’essaya pas de s’approcher. Pendant ces minutes affreuses et solitaires, la fillette comprit. Elle n’était plus une petite fille de dix ans. Elle était bien plus grande. Plus rien ne serait comme avant. Pour elle. Pour sa famille. Pour son frère. Elle explosa une dernière fois, tirant son père par le bras avec une violence qu’elle ne se connaissait pas. “Il va mourir ! Il mourra, c’est sûr !” »

C’est ce geste dicté par son amour pour son frère qui la harcèlera tout au long de son existence. Sa culpabilité, avec l’espoir que quelqu’un ait pu secourir

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