La Civilisation, ma mère !...

par

Le fils cadet

Produit de l’école publique française, le fils cadet emploie un français très littéraire, plus châtié que celui des jeunes d’origine européenne. Il lit Erckmann-Chatrian, Agatha Christie et s’interroge sur le prénom de « Vercingétorix, [son] ancêtre gaulois ». Le lecteur fait la connaissance d’un jeune garçon dont l’esprit est partagé entre deux cultures : la culture ancestrale qu’il ne renie pas et la culture occidentale qui l’attire.

Il fréquente des camarades de lycée qui sont souvent de jeunes bourgeois d’origine française, fort éloignés de sa culture originelle : « Mes camarades habitaient les beaux quartiers, faisaient du tennis, discutaient de littérature et de philosophie. » Brillant et bienveillant, il invente une méthode pour apprendre à lire et à écrire à sa mère et trouve les mots pour lui faire comprendre des concepts qui lui sont étrangers. Il se montre donc un excellent pédagogue.

À la fin de la première partie du roman, partie dont il est le narrateur, il quitte le Maroc et part pour la France où il va poursuivre des études supérieures. Il reste en contact étroit avec son frÃ

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