La Civilisation, ma mère !...

par

Nagib, le fils aîné

Nagib, le fils aîné, est un grand gaillard, « Un mètre quatre-vingt centimètres à douze ans. Deux mètres dix à l’âge adulte. La force et la joie de manger et de rire, de se lever et de se coucher avec le soleil. » Autant son cadet aime l’étude, autant l’école ennuie Nagib. Il lui préfère la « contre-école », celle de la rue. Ce n’est pas un voyou, c’est un citadin heureux : « Il avait écarté de sa bande tous les fils à papa, les m’as-tu-vu, les intellectuels. » Il a des amis partout, dans tous les milieux, de toutes les religions. Il aime les filles, qui le lui rendent bien. « C’était un vrai citadin, en chair et en os et en sang, vivant à la température de la cité. »

Après le départ de son frère pour la France, il accompagne seul sa mère sur les chemins de l’indépendance. Il veille sur elle, lui apporte son aide, mais ne la contrarie jamais. À la fin de la deuxième parie, dont il est le narrateur, il prend le bateau avec sa mère (comme passager clandestin) et la suit en France, afin de veiller sur elle.

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