La leçon

par

La bonne

La Bonne, prénommée Marie, est présentée comme « une femme forte ; […] de 45 à 50 ans, rougeaude ». Employée du professeur, elle semble avoir sur lui un certain pouvoir et une certaine connaissance de ses habitudes puisqu’elle n’aura de cesse de le mettre en garde tout au long de la pièce : « Justement, Monsieur. Vous feriez mieux de ne pas commencer par l’arithmétique avec Mademoiselle. L’arithmétique ça fatigue, ça énerve » ; « Mais vous ne direz pas que je ne vous ai pas averti ! La philologie mène au pire ! ». Elle formule ces avertissements en entrant sur scène sous divers prétextes. Malheureusement, ses précautions ne seront d’aucune utilité.

Lorsque le Professeur commet son crime, elle le gronde mais s’attendrit bien vite et l’aide à cacher le corps de sa quarantième victime, après lui avoir fait promettre de ne pas recommencer. Elle ne semble pas indignée outre mesure devant le sort des victimes du Professeur et va même ouvrir la porte à la nouvelle élève qui arrive à la fin de la pièce, sachant pertinemment ce qui va lui arriver par la suite.

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