La parure

par

La parure de diamants : un miroir aux alouettes

Un miroir aux alouettes était un objet destiner à leurrer les oiseaux en faisant scintiller une myriade de lumières afin de les attirer et de s’en saisir : les volatiles étaient abusés par la virevoltante lumière et payaient leur imprudence de leur vie. Mathilde Loisel est elle aussi victime d’un scintillement, celui des mille feux que jette sous les lustres du ministère la parure empruntée à Mme Forestier.

Mathilde est privée des objets qu’elle devrait, selon elle, posséder : « meubles fins portant des bibelots inestimables » posés dans de « petits salons coquets, parfumés », « argenteries reluisantes, […] tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d’oiseaux étranges au milieu d’une forêt de féerie ». Elle est jalouse de son amie Mme Forestier : elle lui rend parfois visite, et en revient affligée au plus haut point : « elle pleurait pendant des jours entiers, de chagrin, de regret, de désespoir et de détresse ». Elle a pourtant une vie confortable, un mari qui l’aime, mais elle méprise tout cela. C’est pourquoi la parure de diamants exerce sur elle une attirance irrésist

Inscrivez-vous pour trouver des dissertations sur La parure de diamants : un miroir aux alouettes >