La parure

par

Mme Forestier

Elle est « une amie riche, une camarade de couvent » de Mathilde Loisel. Elles se sont connues au couvent non pas comme novices et futures nonnes, mais comme pensionnaires, comme le voulait l’usage dans les familles bourgeoises. Elle traite Mathilde avec gentillesse, mais celle-ci est jalouse de la richesse de son amie. C’est elle qui prête la parure à Mathilde et la récupère sans s’apercevoir de la substitution. Quand, dix ans plus tard, elle croise Mathilde, elle ne reconnaît pas son ancienne condisciple vieillie pas les tâches ménagères, tandis qu’elle est « toujours jeune, toujours belle, toujours séduisante » : l’argent l’a préservée des atteintes du temps.

Elle est horrifiée quand elle apprend que Mathilde a gâché dix ans de sa vie pour rembourser une parure qui « valait au plus cinq cents francs ». Elle a été l’agent involontaire du malheur de son amie. 

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