Le neveu de Rameau

par

L’éducation par les arts

Au XVIIIe siècle, l’éducation des enfants de bonne famille passe par l’apprentissage des lettres, des sciences comme les mathématiques bien sûr, mais également des arts tels que le chant et la musique. « Lui » et « moi » s’affrontent sur ce sujet ô combien délicat de l’éducation des enfants et la place que doit y occuper la musique.

 

                     A. De l’inutilité de la musique face à la raison

        

« Moi » a été professeur, il a enseigné les mathématiques, bien qu’il n’en sache pas grand-chose. On apprend qu’il a une fille dont la mère se charge de l’éducation. Rameau dit qu’elle devrait avoir appris à jouer du piano depuis quatre ans déjà mais « Moi » cherche davantage à éveiller l’esprit de l’enfant à la raison, ce qui est à son sens bien plus utile que d’apprendre la musique – « une étude qui occupe si longtemps et qui sert si peu ». « Moi » place l’esprit au-dessus de l’apparence physique et pour une raison bien précise : l’enfant est délicate et sensible, « Moi » veut donc lui donner toutes les chances de surmonter les épreuves de la vie

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