Le Rapport de Brodeck

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Le crime : fruit d’une peur qui appelle à la déshumanisation

Au cœur d’une guerre qui éloigne les âmes un peu plus chaque jour, une seule constante : la peur. À l’origine de chaque crime commis relaté dans le Rapport, il est une peur : la peur des Fratergekeime de voir leur peuple détruit, qui les pousse à éliminer tout les « Frëmder » qu’ils peuvent ; la peur des villageois de voir leur village se transformer, de se voir percés à jour et d’être mis face à leurs failles par un étranger ; leur peur des dons hors du commun de l’Anderer, qu’ils ne comprennent pas – autant de peurs qui poussent à assassiner. S’ajoute la peur de la mort de Brodeck et de Kelmar dans le train qui les mène au camp, qui les conduit à voler la vie d’une femme et de son enfant ; mais encore la peur de Diodème qui redoute le regard de Brodeck sur la trahison qu’il a commise, et qui le mène à se donner la mort.

C’est cette peur qui fait perdre à chacun un peu de son humanité : « Je sais comment la peur peut transformer un homme. » Dans le camp, cette déshumanisation est omniprésente et d’une manière très concrète, que ce soit la déshumanisation des opprimés, décrits comme des bêtes

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