Le Tiers Livre

par

Pérennité du comique rabelaisien ?

Si Rabelais décide, pour cette œuvre, de ne pas se cacher derrière un pseudonyme, le lecteur peu averti peut être tenté de croire que c’est parce qu’il estime être désormais à l’abri de toute censure. Or, la faculté de la Sorbonne, maintes fois décriée dans les deux opus précédents, mène toujours une guerre sans relâche aux idées trop novatrices que la littérature et en particulier l’œuvre de Rabelais peut parfois véhiculer. Malgré ses douze ans de silence, l’auteur reste toujours fidèle à son penchant pour une écriture comique et porteuse de sens. Dès le prologue, l’auteur, comme à son habitude, affirme haut et fort ses préférences pour une existence faite de bonne chère et de bon vin, similaire à celle de ses géants de héros. Il affirme dès les premières pages que son livre a été écrit par un homme qui apprécie la boisson et que c’est même sous son emprise qu’il s’empare de sa plume pour écrire. Il adresse l’ouvrage « aux buveurs de la prime cuvée », et fait un éloge de ceux qui le suivront dans cette voie de plaisir et d’insouciance qu’est l’abandon à la boiss

Inscrivez-vous pour trouver des dissertations sur Pérennité du comique rabelaisien ? >