Freud est un célèbre psychanalyste en fin de vie. Il tousse beaucoup et semble de plus en plus atteint par son cancer, ce qui inquiète beaucoup sa fille Anna. Aucune description physique n’est donnée au cours de la pièce, mais cela n’est pas nécessaire car le personnage de Freud est inspiré directement du véritable Freud.
Ici, ce vieil homme semble avoir un grand esprit, mais se refuse à la religion : il aimerait croire en Dieu mais pense que c’est un piège de l’esprit pour se rendre heureux et masquer les évidences. Il montre également un grand courage et un sens du devoir envers le peuple ; il refuse en effet de signer le papier lui permettant de quitter l’Allemagne malgré l’enlèvement de sa fille, car il se refuse à mentir et à laisser là les gens moins chanceux.
Sa rencontre avec le Visiteur lui ouvre plusieurs possibilités nouvelles, notamment celle de la croyance, qui ne se base que sur la foi et non sur des faits comme il en a l’habitude. Cependant, un doute le hante, et il s’avèrera capable de tirer sur le Visiteur, sans être certain qu’il y survivra, juste pour vérifier si Dieu existe ou non.