Les caves du Vatican

par

Anthime Armand-Dubois

Franc-maçon, mari de Véronique et chercheur acharné, ses opinions religieuses lui valent la foudre de sa famille qui pense que sa vie est impure et ne s’intéresse guère à ses recherches. Il ne croit pas en Dieu et refuse de croire que la guérison pourrait venir de lui parce que «cela (le) forcerait de croire à Celui qui n'existe pas. » (P. 13). Seulement, il y a deux Anthime dans l’œuvre. Le cartésien du début de l’œuvre est tantôt remplacé par un converti, un repenti. À la suite de sa guérison miraculeuse, il décide de mener une existence de pauvreté. Il accepte les critiques et rien ne semble plus l’atteindre : « Celui−ci acceptait les coups de ce visage serein qu'apprête l'âme vraiment dévote. » (P. 18). Sa passivité contraste avec son caractère actif et l’esprit d’innovation qui le caractérise au début de l’œuvre. Il vit dans une extrême pauvreté et n’agit pas pour que cet état déplorable des choses change.

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