Oeuvres poétiques

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L’admiration des auteurs antiques : une forme de méditation

Lamartine vouait une grande admiration aux philosophes de l’Antiquité grecque, dont il s’inspire pour de nombreuses œuvres. S’il transforme les récits des grands auteurs antiques en poèmes, Lamartine traduit ces histoires en méditations philosophiques, quasiment dénuées d’action, où l’auteur se focalise sur la narration des drames vus au travers du philosophe lui-même. Son œuvre favorite est La Mort de Socrate, qui est bien plus qu’une simple versification des dialogues de Platon, même si par moments il ne fait que traduire le Phédon. Ce long poème d’environ 900 vers ne contient presque aucune action ; le bateau signalant l’heure du décès de Socrate entre en vue, on discute, Socrate boit la ciguë, il meurt. C’est dans l’affirmation de l’immortalité de l’âme que réside la trame du poème. C’est donc, ici aussi, une méditation, mais entremise par le personnage de Socrate plutôt que donnée à la première personne du poète. La Mort de Socrate est donc une suite aux Méditations de 1820, et l’œuvre est d’ailleurs publiée entre ce recueil-ci et les Nouvelles Méditations. À compare

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