Thérèse Raquin

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L'accueil de la critique et la préface de Thérèse Raquin

La naissance d’un genre littéraire est un événement rare et devrait, en toute logique, être salué par une critique positive voire reconnaissante envers un auteur qui fait évoluer la littérature et en étend les possibilités. L’Histoire prouve qu’en général il n’en est rien, et ce phénomène est particulièrement frappant relativement à Thérèse Raquin, qui fut accueillie par une critique « brutale et indignée », une véritable bordée de boulets rouges, la première que Zola essuya au cours d’une carrière fertile en accrochages avec les critiques.

Thérèse Raquin paraît en 1867. Quelques années plus tôt, en 1856, c’est le Madame Bovary de Flaubert qui avait été la cible des attaques des critiques, au point de voir l’auteur et l’éditeur traînés en justice pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs. Le procureur avait mis en avant « le réalisme vulgaire et souvent choquant de la peinture des caractères ». Si une peinture réaliste choquait, Zola ne doute pas que sa littérature naturaliste, qui étaye le réalisme par l’observation scientifique, engendrera l’ire des critiques littérair

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