Absolutisme Et Arbitraire

ont incité certains des auteurs de la théorie juridique camerounaise, de l'Etat à évoquer explicitement l'idée d'un "absolutisme présidentialiste"( La notion de "chances de puissance" est empruntée à la théorie eliasienne de la formation de l'Etat absolutiste en France voir Norbert ELIAS, LA DYNAMIQUE DE L'OCCIDENT. Paris : CALMANN-LEVY, 1976. A propros de la notion d'"absolutisme présidentialiste", lire Augustin KONTCHOU KOUOMEGNI : "Cameroun" in CONSTITUTIONES AFRICAE, op cit, p. 31.) fondé en

d'origine divine ; il exerçait son pouvoir en fonction d'une « élection » divine, par exemple la monarchie en Israël, et selon un canon très précis, ainsi la monarchie égyptienne, aztèque, romaine. Ce pouvoir ne comportait ni toute-puissance ni arbitraire. La relation des rois à la divinité, exprimée dans des mythes, à la fois assurait le pouvoir et le limitait. Ainsi, pour la période la plus ancienne, la monarchie se différencie toujours de l'exercice d'un pouvoir de fait. Romulus, le conditor (fondateur)

manière plus spécifique, pour les juristes, l’anticipation de sens est déterminée par les « préjugés » : Ce qui fait que l’individu se reconnait dans une communauté, unie par une tradition commune. L’interprète, ne va pas choisir de manière arbitraire le sens qu’il va donner à un texte juridique. Le sens retenu, va tenir compte du contexte. En ce sens, l’interprète n’invente rien mais il y a toujours une part de choix, de volonté. B) Les Contraintes Il y a des contraintes qui pèsent sur

"caractère quasi-sacerdotal". La prépondérance présidentielle et les "chances de puissance" pontificales qu'elle permet de mobiliser, ont incité certains des auteurs de la théorie juridique camerounaise, de l'Etat à évoquer explicitement l'idée d'un "absolutisme présidentialiste" fondé en droit par les techniques utilisées dans le processus (politique) de codification constitutionnelle de 1972 qui a abouti à une "constitution unitaire et présidentielle". Les membres de la doctrine publiciste camerounaise

l’absolutisme monarchique, sous le règne personnel de Louis XIV ( 1661-1715). Précision de départ : il ne faut pas confondre absolutisme et despotisme. L’absolutisme - même s’il y a contradiction dans les termes - comporte des limites, des règles d’organisation et de fonctionnement des institutions, que le monarque doit respecter. Quant au despotisme, il désigne le gouvernement arbitraire, sans frein ni limites. L'absolutisme monarchique est la cause et la conséquence de l'abaissement de l'aristocratie

n’exclut pas une collaboration entre ces différents organes. Exemple : le conseil constitutionnel relève de l’organe du juge, mais quand il réfute une loi, il participe à la fonction de faire la loi un petit peu. Paragraphe 2 : l’interprétation absolutisme de la séparation des pouvoirs. Les auteurs après Montesquieu vont en faire une lecture juridique et absolue : _Lecture de nature juridique, l’ouvrage de Montesquieu est une œuvre littéraire et sociologique. _Lecture absolu de la séparation

que l'administration doit respecter toutes les sources dans leur ordre hiérarchique (Chapitre 1). Même dans un état de droit comme la France une conception absolutiste du principe de légalité conduirait à des résultats négatifs. Une conception absolutisme entrainerait un manque de souplesse qui entraverait les opérations quotidiennes les plus banales et l'action de l'administration dans des circonstances graves et exceptionnelles. C'est pourquoi ce principe connait des assouplissements (Chapitre

petite possible. Ces 3 éléments sont vivement critiqués par divers courants communautariens voirs conservateurs. Une synthèse de ces critiques forment la nouvelle pensée républicaine avec SANDER : contrairement aux conservateurs classiques (absolutisme communautarien), ce courant républicain estime qu’il est possible de porter un jugement absolu entre des projets d’ordre moral (ce que refuse RAWLS et les communautariens purs), certains projets méritent le soutien de l’état plus que d’autres.

de Thalès qui a recherché la cause de l'être et du mouvement et Solon va s'intéresser, lui, à la cause de la crise de la Cité et on trouve dans ses poèmes « La Cité né périra pas par un décret de Zeus, la cause de la crise ce n'est pas la volonté arbitraire du roi des dieux, la cause de la crise se trouve dans l'homme, dans les citoyens, dans leur cupidité et dans leur stupidité ». Pour Solon, donc les désordres politiques s'expliquent par la démesure des citoyens. La démesure des riches qui cherchent

administrateur de l'église romaine. Solution radicale au pb de la distinction des deux puissance. Il peut être considéré comme le précurseur d’un certain type d'état moderne, qui se résume ds l'idée d’un Etat fort doté d’une autorité unique mais non arbitraire car elle a sa source ds le consentement populaire. CSQ : intégration de l'église ds l'Etat, qui tout en respectant de jeux des fction ecclésiastique ne lui accorde aucune part d'autorité politique. La souveraineté de l'Etat est déjà bien évidente