Absolutisme Et Despotisme

humaines. Les lois sont de la politique et ne sont pas seulement juridiques. Parce qu'il est naturel de vivre ensemble et que rien n'est plus utile à l'homme qu'un autre homme, la liberté doit être coopération, ce qui suppose la démocratie et non un absolutisme aveugle. L'homme ne peut échapper à la politique car, comme nous allons le voir à partir de l'analyse de l'état de nature, il est un animal dangereux. L'existence humaine est fondamentalement passionnelle et la plupart des hommes sont incapables

la représentation 23 III.- Rousseauisme et jacobinisme 30 A. Le problème de la souveraineté populaire 31 B. Le problème de la représentation parlementaire 36 IV.- Benjamin Constant 41 Liminaire 41 A. Libéralisme démocratique contre absolutisme démocratique 43 B. La question de la liberté chez les Modernes 46 C. La doctrine politique de Benjamin Constant 49 V.- Trois modèles de démocratie 51 A. Le modèle participatif 51 B. Le modèle représentatif 57 C. Le modèle délibératif

comme les vertus ou les vices du prince » tel Aristote. (p. 306 L’esprit des lois). Ils vont aussi hiérarchiser les gouvernements de manière nouvelle : ainsi, pour Montesquieu : la République (principe : vertu), la Monarchie (principe : honneur), le Despotisme (principe : crainte). 2. Les types de gouvernement On peut distinguer entre deux types de gouvernement qui chacun peut connaître une dérive autoritaire. a) les gouvernements de droit divin Ils sont fondés sur une souveraineté divine. Dieu

enfermement, toute définition (ex. « tu es un esclave » : toujours possibilité d’échapper à un tel enfermement par la révolte). Et pourtant «partout, il est dans les fers » c'est-à-dire esclave, soumis à la domination d’un maître (XVIIIème=despotisme, absolutisme). Constat : disjonction fondamentale entre ce qu’est l’homme essentiellement (libre) et ce que font de lui la société et l’histoire (asservissement). Le discours sur l’origine de l’inégalité (1755) tente d’éclairer les causes d’un tel passage

non sur les lumières de la foi. Thomas Hobbes (philosophe anglais) tente de refonder la légitimité du pouvoir des dirigeants sur autre chose que la religion et la tradition. Il défend une philosophie matérialiste, la morale despotique et le despotisme politique. C’est à lui qu’on doit la célèbre formule : « l’homme est un loup pour l’homme ». En effet, pour lui, à l’état de nature, les hommes sont des dangers les uns pour les autres et pour eux-mêmes. Pour éviter une destruction totale de l’espèce

souveraineté en avant, les autres auteurs ne feront plus jamais l'économie de cette notion. La doctrine publiciste, après Bodin, va affiner et développer le concept de monarchie pure en insistant sur la notion de monarchie pure. L'apogée des doctrines absolutismes : Guy Coquille, Charles Loyseau, Pierre Cardin Le Bret : 17e siècle apogée de l'absolutisme : - Guy Coquille (1123-1203?) Institution au droit des français (1607), dans cette ouvrage rejette l'idée de monarchie tempérée, de régime mixte, vrai partisan

considérait que le genre humain était un (=cosmopolitique). Au XVIIè et XVIIIè siècle apparaissent les nouvelles philosophies politiques du contrat social et du droit naturel, avec : - Locke : libéralisme anglo-saxon ; - Hobbes : absolutisme ; - Rousseau : démocratisme ; - Grotius : droit de la guerre et de la paix. On est dans un processus d’individualisation des rapports sociaux. Pour fonder une société légitime, il faut un contrat entre les individus. La société

sʼest progressivement débarrassé de tout ce qui pouvait limiter son pouvoir, et que désormais il a une souveraineté absolue. Histoire du droit // institutions Pour les révolutionnaires, ce mot absolutisme est synonyme de tyrannie. En realité le mot absolutisme nʼest pas synonyme de tyrannie, despotisme. Il a un sens bien particulier qui se rattache au concept de souveraineté, et dans les faits, on peut considérer que la France du 18eme est certainement lʼEtat le plus libre, ou les hommes ont le

est dégagé de tout lien, ce qui veut dire que juridiquement le roi ne rend de compte à personne, que personne ne peut s’opposer juridiquement à une décision royale, que personne ne peut empêcher en droit l’application de la volonté royale. Cet absolutisme connait son apogée sous le règne personnel de Louis XIV (1661-1715) ; c’est la combinaison de deux grandes idées : souveraineté et idée de droit divin. o La puissance théorique du monarque tient du fait que le roi est souverain. La souveraineté

mortels, et (…) lorsqu’une religion établie commence à pâlir et à s’éteindre devant les lumières d’un siècle éclairé (…) c’est cette Raison qu’il faut alors presque diviniser. » Nicolas Antoine Boulanger, Préface aux Recherches sur l’origine du Despotisme Oriental, 1761 9. ↑ «  Jamais siècle n’a été appelé plus souvent que le nôtre le siècle des lumières.  » Mably, Le Banquet des politiques, 1776. On trouve souvent les formules "siècle des lumières et de la philosophie" ou "siècle des lumières